Publié le 30 Avril 2007
Tout ou presque a déjà été dit sur "L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery. C'est donc du bout des doigts que j'ai entamé sa lecture, persuadée que j'allais être déçue !
Cela n'a pas été le cas ! J'ai passé deux jours agréables en sa compagnie.
Ce n'est pas un Grand livre, mais il est bien écrit, avec des rebondissements inattendus, mais ... avec un peu trop de bons sentiments à la clé pour mon goût ... je suis peut être trop amatrice de polars pour apprécier ce genre d'histoires !
Le 'cauchemar nippon' de Matthew Kneale m'avait attirée par son thème : un anglais piégé à Tokyo ... et je pensais trouver un livre à l'ambiance de Lost in Translation... Et bien pas du tout ! En fait c'est un livre qu'il vaut mieux éviter ! "Extrèmement fort et incroyablement près" de Jonathan Safran Foer m'a également déçue. Livre touffu entremélant l'histoire d'un jeune garçon traumatisé par le décès de son père qui travaillait au matin du 11 septembre 2001 dans l'une des Tours du World Trade Center et celle de ses grands parents nés en Allemagne dans la région de Dresde, puis émigrés aux Etats Unis.
'Chant pour Jenny" de Staffan Westerlund est un polar suédois qui commençait bien ...
Il m'a fait penser à 'La constance du jardinier' de John Le Carré, c'est pour dire !
Mais après les 60 premières pages, j'ai trouvé que l'histoire s'embrouillait, que les personnages masculins ne se distinguaient plus trop les uns des autres et que l'héroïne (enfin le personnage censé être l'héroïne, selon la 4° de couverture) n'avait pas un rôle suffisamment mis en avant.
Le personnage de Jenny est lui, particulièrement attachant, et son histoire aurait pu (dû ?) être le sujet principal de ce livre ... quant à la dénonciation des pratiques des grandes sociétés pharmaceutiques, John Le Carré l'a beaucoup mieux écrit !
Dommage !
Chasse aux trésors dans New York, à la recherche d'indices laissés/semés par le père, volonté farouche de protéger la mère pourtant jugée coupable de vouloir coontinuer à rire, à vivre malgré la mort de son mari ...
J'ai lu entièrement ce livre espérant trouver à la fin une conclusion qui en rassemblerait tous les morceaux et lui conférerait une unité ... Mais j'ai le net sentiment d'être passée "à-côté" de cette histoire... Peut être ne l'ai-je pas lu au "bon moment" ...
Complètement différent, dans la finesse des propos, la précision des phrases, ciselées à l'extrème, et la pudeur des sentiments, on trouve "Mal de pierres" de Milena Agus, jeune sarde, dont ce livre est le premier roman.
Histoire de famille, de secrets de famille plus exactement mais sans la touffeur exprimée par Philippe Grimberg, ce petit roman de 124 pages à la conclusion inattendue m'a totalement enchantée !
Je vous le recommande donc vivement !
Pas mal, mais sans plus, parce que trop bref, j'ai également lu "Mon Angleterre" d'Olivier Barrot, qui vient tout juste de sortir en Folio.
Souvenirs de vacances anglaises dans les années 60, spécificités britanniques (de la nice cup of tea à l'invention du week end et des sports qui vont avec), extraits d'oeuvres littéraires de français anglophiles (Voltaire, V Larbaud, ...) ou d'auteurs anglais francophiles (Dickens, J Barnes), cet ouvrage mélange des tas de genres et ne va pas assez au fond des choses à mon goût ...
Un bon moment de lecture, mais court, si court (à peine un trajet Orly-Blagnac !) ... L'avis de l'éditeur, que vous trouverez en cliquant sur la couverture du livre, différe un peu du mien ;-))