Les laveuses d'huîtres de Cancale ont été dotées de corset et de foulards roses qui éclaircissent leurs tenues !  

Au programme de novembre , pas de livres 'papier', mais j'ai bien rempli mes liseuses ! 

Voilà ce que je lirai (peut-être !) 

Côté Kobo, des parutions de cette rentrée littéraire qui me tentent beaucoup, des romans choisis tout exprès pour boucler les challenges de lecture 2023 avant la fin de l'année ! 

Côté Kindle, des ouvrages sollicités auprès de NetGalley, auprès de qui j'ai été très gourmande !

En extraterrestre bucolique, débusqué dans le quartier de Saint Dermain des près, un jour glacial de décembre 2022, pendant une balade familiale. 

C215 nous avait habitués à peindre le portrait d'hommes illustres sur des armoires électriques ou des boîtes à lettres.

Nous avons débusqué ce portrait d'Alexandre Dumas, sur le mur bouchant une impasse, rue Monge, à deux pas de la rue du Cardinal Lemoine, un jour de septembre où l'été jouait les prolongations.

Lors du séjour parisien de septembre, j'ai bien farfouillé dans ma boîte à malice, exhumant cotons pour fleurettes, mais aussi une boîte emplie de perles et d'élastiques ... restes oubliées de mes années à Neuilly.

Me voilà maintenant pourvue de deux nouveaux bracelets ! 

Un jour de septembre où nous revenions de faire le plein de fruits et légumes au Cours des Halles, je me suis amusée à composer une salade regroupant toutes les possibilités botaniques.

J'ai pris : 
des feuilles de scarole
des grains de raisin blanc et muscat 
des noisettes
du radis long 
de la mélasse de raisin (à défaut de grenade) 
de l'huile d'olive
sel et poivre 

Laver et émincer les feuilles de scarole 
Egrainer une grappe de raisin de chaque couleur
Emincer les noisettes
Laver, éplucher et couper en fines tranches le radis long 
Dresser sur de jolies assiettes 
Préparer une sauce avec la mélasse de raisin, l'huile d'olive, le sel et le poivre et verser sur la salade 
Déguster

Quand nous avons vidé la maison de mes grands-parents, en fin d'année 2019, j'ai récupéré quelques objets, chargés de souvenirs, comme ce bol Vereco à oreilles, assorti au ramequin, dont je me sers aujourd'hui très régulièrement, là par exemple, pour y faire mariner des radis au foie salé - recette ancestrale s'il en est ! 

Oh que ce fut agréable de repartir en Grèce.

De pouvoir à nouveau plonger dans le Bleu, du moins avec les yeux, et de baigner dans la douceur des rayons du soleil printanier.

Pour conserver ce plaisir, je poursuis ma publication de photos de Bleu, chaque mercredi, de ces bleus récoltés lors de nos séjours grecs !

Bleu du ciel, de la mer, des objets …

Le bleu tout seul ou le bleu magnifié par d’autres couleurs …

Bref, le bleu dans toutes ses formes !

Aujourd’hui, une bougainvillée qui procure une ombre bienvenue 

Une armoire électrique très colorée découverte à deux pas de chez nous, près du McDo campagnard où nous brunchons régulièrement avant le marché du dimanche matin ....

Après avoir beaucoup apprécié les rencontres de Jacky Schwartzmann et Céline Denjean dans les médiathèques près de chez nous, nous sommes allés assister à des tables rondes, à des rencontres d'auteurs lors du week-end du festival Polars du Sud.

Nous avons ainsi eu le plaisir d'entendre dialoguer Giancarlo de Cataldo, Gioacchino Criaco et Fabiano Massimi sur la vivacité et les origines du polar italien (avec l'excellent jeu de mot de Giancarlo de Cataldo remerciant les organisateurs d'avoir permis à un juge de devenir parrain [du festival])

La rencontre suivante réunissait Elise Costa, Alice Géraud, Claire Jehanno et Joseph Knox pour un échange autour de leurs livres basés sur des histoires vraies ou des faits divers et sur la "vérité" de l'écriture a posteriori. Tous évoquèrent bien sûr Truman Capote qui avait inventé toutes les lignes de 'De sang froid' ce qui ne le rendait que davantage vrai !

Après une nuit de repos, nous sommes revenus pour une première table ronde sur le roman anglo-saxon avec l'Irlando-américain Douglas Kennedy puis les britanniques AK Taylor et RJ Ellory, qui ont salué le dynamisme et l'ouverture du monde littéraire français.

Le regard porté sur l'espionnage dans les romans policiers a été évoqué sous forme d'échanges passionnants entre l'israélien Dror Mishani (dont je me suis récemment régalée avec 'Un simple enquêteur') , le français Dominique Forma et la germano-polonaise Magdalena Parys

Après une pause déjeuner nous sommes revenus pour un échange, un peu ennuyeux, sur les romans et les violences faites aux femmes réunissant Louise Mey (auteur de l'excellent 'Petite sale'), Marin Ledun et Hélène Couturier.

Le deuxième thème de discussion de l'après-midi, un peu fourre-tout : Le polar appuie là où ça fait mal , a réuni l'israélien Dror Mishani, le portugais Miguel Szymanski et le polonais Jakub Szamalek (son 'Tu sais qui ?' est ma meilleure lecture de 2022) pour des échanges portant sur l'utilisation des romans pour mettre en lumière la réalité du monde, la corruption généralisée du système bancaire et les investissements des fonds de pension en passant par la surveillance électronique et les manipulations qu'elle induit. 

Pour finir en apothéose, un échange entre Jacky Schwartzmann et Michèle Pédinielli qui ont chacun fait découvrir le dernier roman de l'autre en soulignant les trouvailles stylistiques les plus drôles 

.... Je ne suis pas repartie les mains vides. 

Dimanche matin, avant que les écrivains soient pris d'assaut, j'ai réussi à échanger en tête à tête avec Jacky Schwartzmann en lui achetant deux de ses ouvrages qu'il nous restait à découvrir et qu'il a dédicacés.

Captivée par la prestation de Magdalena Parys que je ne connais pas encore, je lui ai acheté deux de ses romans qu'elle m'a dédicacé en allemand :) 

A suivre, bientôt, quand je les aurai lus