Les séjours parisiens de ce début d'année ont été propices aux rencontres d'auteurs ... 

Nous sommes allés trois fois à Radio France assister à des enregistrements de La Bande Originale, y privilégiant les passages d'auteurs. Nous avons ainsi pu rencontrer Amanda Sthers, Sylvain Tesson et Jean Teulé, appréciant à chaque fois la façon dont ils parlaient de leur dernier livre (enfin film pour Amanda Sthers, tiré d'un de ses romans) 

Lors de notre dernier séjour, nous avons découvert, par hasard, la Maison de la Poésie qui recevait l'auteur américain Russell Banks. Nous avions beaucoup apprécié ses livres et nous avons énormément apprécié cette rencontre. Je ne maquerai pas de vérifier la programmation de ce lieu lors de nos prochains séjours pour ne rien en manquer ! 

Grâce à une amie, j'ai également assisté, fin mars, à une rencontre avec les philosophes Mikaël Foesssel et Jean Yves Pranchère, à la librairie Les Traversées qui dissertaient sur "L'inquiétude démocratique : Claude Lefort au présent", thème du dernier numéro de la revue Esprit... mais le propos était si ardu ... que je n'en ai pas compris grand chose ! 

Au menu de mai, un assortiment de livres de poche, exhumés des Billy ou retrouvés dans les 'piles-à-lire' en grand danger d'effondrement ... qui seront emmenés en vacances et probablement laissés sur place ... 

Ils seront très certainement accompagnés d'emprunts en médiathèque et de livres numériques stockés dans ma liseuse, voire de craquages, sans oublier les livres inscrits mais non lus les mois précédents !  

En examinant un plan (papier) des lignes de bus de la RATP, un jour de début mars, j'ai découvert que le 57 - qui passe au pied de notre appartement - pouvait nous amener directement au musée d'Arcueil installé dans la Maison de Robert Doisneau.

L'expo en cours était consacrée à  Jane Evelyn Atwood, en particulier pour les œuvres réalisées dans les années 70 sur les lieux de prostitution de la rue des Lombards 

puis de Pigalle, où elle a particulièrement suivi des transexuels.

Continuant notre découverte des Musées de la Ville de Paris, nous avons poussé la porte du Musée Zadkine, rue d'Assas, lors de notre séjour parisien de début mars.

Je ne connaissais l'artiste que de nom ...

Je suis tombée sous le charme de ses sculptures épurées et pourtant si expressives, tant pour les statues en pied 

que pour les visages, installés dans les différentes salles de ce qui fut sa maison

J'ai aussi particulièrement apprécié la pièce intitulée auto-portrait bien plus fréquemment rencontrée chez les peintres que chez les sculpteurs ... 

Le temps était gris et pluvieux, nous sommes passés rapidement au jardin, où se trouvaient d'autres œuvres ... 

Nous reviendrons aux beaux jours ... 

Afin de ne pas accroître indéfiniment mes stocks de laine, j'ai décidé cette année que pour chaque écheveau acheté (et forcément en phase de réflexion et de recherche d'un modèle ad hoc), je mettrai un ancien achat en service ... et je l'utiliserai pour un nouvel ouvrage ! 

C'est ainsi qu'un dimanche de mars, j'ai installé une chaise près du haut de l'escalier, positionné mon écheveau de Palaluna acheté lors du premier VTT, et je l'ai converti en une grosse pelote ... 

J'ai choisi de refaire un châle Prima volta, la quantité de laine étant pile poil ce qui est nécessaire ! 

Il devrait bien avancer dans les semaines à venir ... 

A suivre ...

Un demi chou chinois espagnol s'étiolait au garage. Nous n'avions pas eu le temps de passer au supermarché asiatique acheter les pakchoi et autres légumes asiatiques qui devaient l'accompagner ... 

Alors avant qu'il se gâte, je l'ai farci comme ses homologues grecs d'un mélange de carottes, oignons, pignons, raisins, cannelle et cumin pour obtenir un plat goûteux aux senteurs printanières qui convenait parfaitement à ce premier week-end du printemps ... 

J'ai donc pris : 

1/2 chou chinois
1/2 verre de riz
1 petit oignon
1 carotte
quelques pignons
une demie poignée de raisins secs
4 feuilles de sauge,
5 brins de persil 
1 cuillère à café bombée de cannelle moulue
1/2 cuillère à café de cumin en poudre

Blanchir les feuilles de chou dans de l'eau bouillante pour les attendrir

Détailler les carottes en petits cubes,émincer l'oignon et les faire revenir 5 minutes dans une cuillère à soupe d'huile d'olive.

Ajouter le riz cru, les pignons et les raisins secs aux légumes revenus.

Bien mélanger, ajouter le cumin et la cannelle et laisser cuire environ 10 minutes

Retirer du feu, verser dans une assiette, ajouter la sauge et le persil ciselés et laisser refroidir

Disposer deux cuillères de cette farce sur chaque feuille de chou et rouler les feuilles en paupiettes. Ficeler.

Verser le restant de riz au légumes au fond d'une cocotte huilée, disposer les ballotins de riz farcis dessus et mouiller de bouillon à mi-hauteur

Faire cuire 30 à 45 minutes à feu très doux.
Servir dans de jolies assiettes (ou pas !) 

Déniché un après-midi de novembre 2018, entre Tombe-Issoire et René Coty, après avoir choisi de ne plus attendre le bus qui devait nous amener à la Fondation Cartier, mais d'y aller à pied !  

Pendant notre séjour parisien de début mars, nous avons un jour franchi les portes de l'Hôpital de la Pitié Salpêtrière, pour aller admirer la chapelle ... 

Un chemin pavé y conduit depuis l'entrée boulevard de l'hôpital, et il faut en faire le tour pour trouver l'entrée de ce bâtiment baroque complètement incongru en cet endroit ...

Sa construction est originale : un plan en forme de croix grecque comportant une chapelle à chaque extrémité et une chapelle centrale sous un dôme ! 

Nous nous sommes promis d'y revenir pour assister à un concert ...

Après avoir choisi les boites aux lettres comme support de ses œuvres, l'artiste C215 a réalisé une série de portraits d'hommes illustres sur les armoires électriques situées autour du Panthéon. 

Après Voltaire et Diderot, voici Rousseau, déniché le même soir de janvier 2019 où il faisait bien froid ! 

La Butte aux Cailles est nichée dans le treizième arrondissement parisien et tient son nom de Pierre Caille qui en acheta des terrains au XVI^ème siècle ! 

Industrieuse depuis le XVII^ème siècle, avec l'exploitation des carrières (qui aujourd'hui la fragilise), les tanneries, teintureries et blanchisseries installées le long des berges de la Bièvre, elle est restée à la périphérie de Paris, hors de l'enceinte des Fermiers Généraux ...  

Après avoir vu l'atterrissage de la première montgolfière en 1783, avoir été le siège d'une bataille entre communards et Versaillais en 1871, la Butte-aux-Cailles est aujourd'hui le paradis des graffeurs qui affichent leurs œuvres sur les murs du quartier.

Voilà une première série de leurs productions, dénichée un jour de mars où nous allions acheter du miel dans la boutique Les abeilles.