espagne

L'Estartit, avril 2015

Continuant sur la vague des souvenirs, nous avons retrouvé l'hôtel où nous avions alors séjourné, avec la piscine où l'Enfant avait perfectionné ses plongeons ... 

A quelques kilomètres de là, nous avons trouvé à L'Escala, un sentier longeant la côte et le site archéologique gréco-romain d'Empuries où nous étions revenus à l'automne 2014

Avec le plaisir d'admirer la jetée antique ... 

De retour dans notre chambre d'hôtel, le passage au large d'un paquebot de croisière m'a fourni l'opportunité de tester le zoom de mon appareil photo :)

Et le lendemain ... au dernier jour des vacances, nous sommes rentrés à la maison par une autoroute des plus touristiques ...

Sur la route du retour, nous avons fait une pause à Sant Carles de la Rapita, pour une promenade au calme au bord du rivage ... 

Au vu de leur corrosion par les embruns ... ce devait être l'endroit idéal pour en tester la solidité et la résistance à la corrosion :) 

C'est aussi un parc naturel bien aménager pour les balades à pied, avec des points hauts qui permettre de découvrir les étendues environnantes ...

Après deux nuits à Cardona, il était temps de reprendre la route vers le sud ...

Aux paysages de cultures maraîchères ont succédé des zones arides, avec des réminiscences grecques, ce qui correspondait tout à fait aux podcasts des Nouveaux Chemins de la Connaissance qui nous accompagnaient : "Heureux qui comme Ulysse", de Dante aux Frères Coen. 

Aux abords de l'Ebre, sont apparues des plantations d'agrumes et des champs d'oliviers ...

Le Parador de Tortosa est installé dans un château bien plus moderne que celui de Cardona :) 

Il domine l'Ebre, presque à son embouchure, et les toits de la ville qui s'étagent sous lui  ... 

Chaque chambre a son balcon, avec une table et deux fauteuils ...

Les plats proposés par le restaurant sont à base de produits locaux : du riz blanc ou noir des rizières locales, et des produits de la mer, encornets, crevettes ... 

La salle a manger est splendide, et la table sous le vitrail est la plus recherchée :) 

Découverte d'un site haut perché auquel on a accédé par un petit train à crémaillère aboutissant sur une 'grand rue' où étaient regroupés tous les commerces : cafeteria, bar, souvenirs, artisans (?) locaux proposant miel et fromages ...

En poursuivant sur une route bien pentue, on arrivait sur la place de la cathédrale

Portes closes de 10h30 à 12 heures, nous avons attendu un moment avant l'ouverture ... mais cela nous a permis d'être bien installés pour écouter le choeur de jeunes garçons qui chantait à 13 heures ...

tout en observant les pélerins qui venaient honorer la Vierge Noire, sainte relique du lieu, sculptée, selon la légende, par Saint Luc

Après un déjeuner rapide, et sans grand intérêt, nous avons été visiter le Musée ..

Splendide ...

Il possédait même une œuvre du Caravage (un saint Jérôme) mais aussi de superbes tableaux de jeunesse de Picasso (signés de son nom entier Pablo Ruiz Picasso), une belle collection d'impressionnistes ainsi que quelques belles pièces de l'Antiquité, dont un crocodile égyptien momifié, 

Première étape de notre voyage en Espagne, le château de Cardona où est installé le Parador a été reconstruit en 886 et possède des baies vitrées datant du XIIème et XIVème siècles ... mais en même temps dispose de tout le confort moderne ...

Installés chambre 712, avec lit à baldaquin, ce n'est qu'après la fin du séjour que nous avons découvert ... que notre chambre était hantée ... Voilà ce qu'en dit la brochure du chateau (lue après notre départ !)

"Un château de légendes. Un château de fantômes. Si le voyageur aime les sensations fortes, qu’il n’hésite pas à demander la chambre 712 du Parador. Au dernier étage du château, près de la tour Minyona, depuis l'ouverture de l'hôtel et au moins à deux reprises, deux hôtes reçurent la visite d'un homme qui se présenta en collants et en costume d'époque. Une dame d'abord, deux demoiselles après et plus d’une employée de l'hôtel ont senti une présence venue d’ailleurs. Avec des fenêtres et des portes qui s’ouvrent et se ferment sans raison. Des bruits suspects. Et, soit dit en passant, le fantôme présumé a eu exclusivement des contacts avec la gente féminine.

Pour corroborer les faits, alors que l'hôtel était resté fermé au public pendant quelques jours, le gardien de l'enceinte ne réussit à faire traverser son chien fidèle le couloir qui donne accès à la chambre en question. L'animal resta immobile aboyant sur le seuil de la chambre 712. Jour après jour et ce durant un mois et demi, le chien persista dans cette attitude. De belles  vues, un lit à deux places avec dais et qui sait ce qu'y attend l'aventureux voyageur :  l’imagination ne connaît pas de frontières..." 

Les repas se prennent dans la salle ducale, sur fond de musiques médiévales ... 

Le service est impeccable et les plats succulents ...