culture

Nous avons récemment investi dans l'achat d'une Carte Blanche Duo qui nous donne accès pendant un an aux collections permanentes et aux expositions des Musées d'Orsay et de l'Orangerie.

Lors du dernier séjour parisien, nous avons profité de l'un des avantages qu'elle procure : l'accès du Musée d'Orsay une demie heure avant l'ouverture des portes.

Et ce fut un moment magique ... 

Nous y étions seuls ! 

Les éventaires des boutiques commençaient à peine à se découvrir 

Le hall des sculptures attendait ses premiers visiteurs 

Et nous sommes arrivés les premiers dans les salles des impressionnistes, pouvant les admirer tout à notre aise ...

A suivre ... car nous y reviendrons !

Lorsque nos passages à Paris coïncident, nous retrouvons nos amis cherbourgeois pour une visite et un déjeuner.

Par un froid samedi de janvier, nous avions opté pour une visite de La Sainte Chapelle.

L'endroit est magique : de splendides vitraux, une lumière étonnamment vibrante malgré l'ancienneté du lieu 

A l'origine, il s'agissait de la chapelle privée du roi Louis IX (avant qu'il ne soit saint) et de sa mère Blanche de Castille, le lieu étant destiné à héberger la couronne d'épines ramenée à prix d'or des Croisades ... et dont les épines furent peu à peu vendues pour renflouer le trésor du Royaume ! 

Nous avons eu la chance de bénéficier d'une visite guidée qui sur fond d'humour, nous a appris beaucoup d'anecdotes ! 

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Un jour de janvier, lors d'une pause entre deux cours au Collège de France, j'ai entendu deux auditrices échanger sur le cycle de conférences à venir à l'Institut de France ... 

L'Institut ? L'Académie Française  ... ? 

Quelques jours plus tard, y repensant, je me suis connectée sur le site internet de l'Institut, et  j'ai découvert qu'il regroupait Cinq Académies : l'Académie française (fondée par Richelieu en 1635) mais aussi l'Académie des Inscriptions et des Belles Lettres (créée initialement par Colbert en 1663), l'Académie des Sciences (Colbert 1666), celle des Beaux Arts (fondée en 1816 par le regroupement des anciennes des Académies royales de peinture et de sculpture, créées en 1648, de musique, datant de 1669, et d’architecture, fondée en 1671) et, la petite dernière : l'Académie des Sciences morales et politiques (Guizot 1832).

L'Institut de France est un pur produit révolutionnaire, créé par la Convention pour remplacer les anciennes académies royales et a pour vocation de "recueillir les découvertes, de perfectionner les arts et les sciences".

A ma grande joie, j'ai déniché les informations dont avait parlé mes deux voisines, à savoir les deux cycles de conférences organisées, l'une par l'Académie des Sciences : "Construire l'Humain", et l'autre par l'Académie des Beaux Arts : "Conférences d’un fauteuil de l’Académie des beaux-arts".

Nous avons assisté aux deux premières conférences de l'Académie des Sciences - le premier orateur était Jean Jacques Hublin sur le thème passionnant « Devenir humain : la tyrannie du cerveau » , le second, Alain Prochiantz a disserté sur « Un singe au cerveau trop gros ».

Jean Jacques Annaud, titulaire du troisième fauteuil de la section Cinéma & audiovisuel de l'Académie des Beaux Arts, a célébré ses deux prédécesseurs, René Clément et Gérard Oury, évoquant des anecdotes de leurs rencontres et projetant des extraits de leurs films. Il a également évoqué sa carrière et sa vision du cinéma. Passionnant ! 

Nous avons prévu d'y revenir lors du prochain séjour parisien :) 

Pour info, ces conférences et celles des années précédentes sont disponibles en vidéo sur le site de l'Institut de France. 

Le dernier séjour parisien était hors vacances scolaires. Nous avons donc pu bénéficier de nombreux cours au Collège de France.

Nous y avons retrouvé Patrick Boucheron et Dario Mantovani, dont nous avions déjà suivi les cours l'année dernière et avons découvert de nouveaux professeurs comme Dominique Charpin, spécialiste de la civilisation  mésopotamienne, Lluis Quintana-Murci, pour des cours de génomique humaine, Kyle Harper, titulaire pour cette année de la Chaire Avenir Commun Durable.

Nous n'avons pu assister qu'au dernier cours de Stanislas Dehaene (mais nous en prenons date pour l'année prochaine) et aux leçons inaugurales de Stéphanie Lacour et d'Emmanuelle Porcher. 

Ce fut passionnant et très enrichissant.

Pour ne rien perdre de ces enseignements, nous visionnons, à distance, les leçons suivantes de certains de ces cours sur les chaines YouTube du Collège de France ! 

J'ai grandi dans la ville natale d'Antoine Bourdelle (et de Jean Dominique Ingres, mais c'est une autre histoire) ornée en différents lieux de ses statues monumentales, telles que le Centaure Mourant, au pied de ma première bibliothèque municipale ou le Monument aux morts.

Lors d'un de mes premiers emplois parisiens, j'ai découvert le Musée Bourdelle (situé pile en face de la cantine de mon entreprise).

Depuis notre (ré)installation parisienne, nous le fréquentons régulièrement au gré des nouvelles expositions qui s'y déroulent ou pour profiter du jardin si agréable.

Mais je ne m'attendais pas du tout à trouver trois de ses bronzes au Musée d'Orsay, Héraklès, Auguste Perret et Beethoven.

Deuxième expo vue à la BNF, après Noir et Blanc, cette exposition présentait des affiches, livres et autres objets sortis de l'imprimerie / atelier d'Eric Seydoux des années 60 aux années 2000.

 Certaines sont très reconnaissables 

J'ai eu un coup de cœur pour cet abécédaire 

 Certaines sont très reconnaissables. 

J'ai eu un coup de cœur pour cet abécédaire.

Une amie m'avait conseillé l'exposition monographique sur Chana Orloff qui se tient au Musée Zadkine jusqu'à fin mars.

Après un déjeuner à Montparnasse, nous étions à deux pas ... nous y sommes allés et nous avons vivement apprécié ces œuvres, entre sculptures d'amis,

et maternités.

Cela nous a donné envie d'aller visiter sa maison - atelier.

A suivre, donc ! 

Une expo repérée par l'Homme sur le site de la BNF - François Mitterrand

Un après-midi sans cours au Collège de France ni garde de Mademoiselle ...

Une expo passionnante qui montrait l'évolution de la photographie depuis Nadar - là un portrait de Sarah Bernhardt

les tirages bicolores, mais pas toujours avec du noir, comme là les enfants d'Emile Zola, pris en photo par leur père

des paysages épurés, comme ce palmier de 1956 d'Elliott Erwitt 

Bref, de très belles images, en un lieu qui mérite le détour.

Désormais munis d'une Carte Blanche du Musée d'Orsay, nous retournons explorer les collections du musée à chacun de nos séjours parisiens.

C'est ainsi qu'en janvier, arpentant les allées de droite du rez-de-chaussée, nous avons découvert ce buste de Madame Renoir, reconnue aussitôt, mais la surprise fut de découvrir qu'il était de la main d'Auguste dont nous ne connaissions que les talents de peintre ! 

Quelques salles plus loin, il nous étonna encore avec ce bouquet de glaïeuls assez éloigné de ses sujets de prédilection !

Nous ne pouvions pas manquer d'aller voir cette exposition au Musée d'Orsay  .... et hasard des réservations, nous y avons retrouvé famille et amie ! 

Mais cette expo, où la foule était supportable grâce au respect des quotas d'admission, permettait de se plonger dans la production effrénée des derniers mois de la vie du peintre, et de retrouver les vues d'Auvers sur Oise, la si célèbre église, les chants tourmentés sous la chaleur de l'été et les ciels d'orage, les portraits les grands formats  ... 

Bref, splendide au point où je me demande si je ne vais pas investir dans l'acquisition d'une carte blanche - abonnement annuel au Musée - pour la visiter une seconde fois et profiter des collections permanentes et des expositions annoncées pour 2024 (Inventer l'impressionnisme et Gustave Caillebotte)