Publié le 30 Juin 2006
Je suis arrivée avisée à Paris, un lundi, avec trois livres dans ma valise : deux en français (un classique américain et un policier anglais) et un anglais que j'ai bien entamé.
Le mercredi, deux jours plus tard, j'ai retrouvé Bill après nos réunions (pour elle) et épreuves (pour moi) et on est, entre autres, passées à la Fnac, rue de Rennes (à taille plus humaine que celle des Halles - mais toujours en travaux). Et elle m'a offert quatre livres (dont trois que j'ai déjà lu).
Ensuite, ce lundi, j'ai été y faire un tour après mes oraux. J'étais partie pour seulement acheter un livre de Dubois, mais - boulimie livresque oblige - je me suis emparée de deux autres livres dans le même rayon - preuve en est que leurs auteurs commencent eux-aussi par la lettre D (Desplechin et D**).
Enfin, petit arrêt hier avec mon amoureux, avant d'aller au ciné. Et encore achat de livres.
Voilà un aperçu de deux livres que j'ai lus ces derniers jours :
Il y a trois ans, j'avais lu La correspondante et Mademoiselle Chambon et je n'avais pas trop aimé. Mais je ne me suis pas découragée, et j'ai dévoré Hongroise. Le thème est le même que celui de Je l'aimais d'Ana Gavalda, mais d'un autre point de vue, avec toute la sensibilité d'Eric Holder. Je relirai ses livres, que j'ai du lire trop tôt (?), trop jeune (?). Et j'adore la couverture aussi.
J'ai été un peu déçue du recueil de nouvelles Un pas de plus, de Marie Desplechin. Quand j'étais petite, je lisais le magazine "Je bouquine", et j'avais bien aimé Dis-moi tout (je crois qu'il est sorti en tant que livre, depuis) de cette auteur, et je m'attendais à retrouver le même ton. Et bien, non. C'était glauque.
Voilà tout de même deux extraits :
"-Crois-tu que nous soyons plus malheureux que les autres ?
- Qui nous ?
- Toi, moi, par exemple.
J'ai rigolé;
- Pas plus malheureux, non. Mais nous anticipons. Nous crions plus fort et plus vite. Nous gueulons comme des putois avant même d'être touchés. Ca n'empèche pas les coups. Ca les met en musique."
"Quand il s'endormit, il avait appris deux choses qui devraient faire de lui un autochtone beaucoup plus vite qu'il ne l'aurait imaginé : qu'un 29 avril, en exil, vaut bien un 14 juillet, et que Paris, il faut le savoir, c'est beaucoup plus que Paris"