paris

Nous venons de passer dix jours à Paris ...

Dix jours bien remplis

de rencontres avec l'Enfant et des amies,

de visites guidées de lieux inconnus

d'expositions et de musées, 

de street-art et de chasse aux œuvres d'Invader ...

de rencontres d'auteurs, 

de lectures, de cuisine, de balades ...   

Nous avons eu la chance de pouvoir visiter l'exposition 'Foujita' qui offrait une rétrospective très complète de l'œuvre du peintre japonais de Montparnasse lors de notre séjour parisien de début mars.

Je ne connaissais du peintre que son autoportrait, sa frange caractéristique et je me souvenais qu'il avait fréquenté le Montparnasse des années folles !

J'ai découvert un peintre voyageur, qui avait multiplié les expériences, les voyages et les rencontres ...

Dès son arrivée à Paris en 1913, il avait rencontré Picasso. Il avait fréquenté les grands artistes de l'époque de Juan Gris à Modigliani, Soutine ou Matisse, et vécut rue Delambre avec Fernande sa première épouse.

Il devient célèbre en Europe et jusqu'aux Etats Unis ... mène la grande vie avec Youki sa nouvelle égérie jusqu'à ce qu'un redressement fiscal lui impose de retourner seul au Japon, Youki étant partie avec Robert Desnos ! 

Il passera une partie des années 30 en Amérique latine avec son modèle Madeleine, puis revient au Japon où il "collabora de la façon la plus active et la plus énergique avec l’armée au travers de son travail artistique ".

Protégé par le Général Mac Arthur, il rejoindra les Etats Unis en 1949, et revient à Paris en 1950.

Il y a bien longtemps, je m'étais trompée en passant une commande de billet à mon CE, obtenant  des places pour une visite guidée de la Philharmonie de Paris et non pour l'exposition Barbara ... 

Le temps a passé, et c'est seulement mi-mars que nous avons utilisé ces billets pour découvrir un lieu étonnant ! 

La visite commence dans la Cité de la Musique où les grands espaces intérieurs s'ouvrent sur l'extérieur à la belle saison (pas ce jour-là, il y avait un vent terrible) et où tout endroit est prévu pour faire ou écouter de la musique comme ce grand escalier équipé de sièges ! 

Une traversée à l'air libre, permettant d'admirer les volumes de la Philharmonie sorte de nautile brillant posé sur la verdure du Parc de La Villette ... 

A l'intérieur un couloir en courbes douces impose le mouvement, le plafond tout en courbes l'accompagne ...

L'extérieur paraissait opaque mais de l'intérieur, on découvre que les vitrages laissent passer la lumière en la tamisant et permettent d'apercevoir d'un côté le périphérique (très fluide en ce dimanche matin ) et de l'autre, la Géode ...  

Nous avons pu pénétrer dans les salles de répétition et découvrir les différents moyens utilisés pour insonoriser la pièce, modifier le son produit en l'amplifiant ou l'assourdissant en déplaçant les différents plafonds mobiles, cloisons et panneaux muraux.

Pour terminer cette visite, nous avons pu accéder à la grande salle, l'auditorium Pierre Boulez, et en admirer l'architecture à défaut de l'acoustique  ...

Nous reviendrons pour assister à un concert !  

Découvert depuis l'escalator qui me remontait à la surface depuis les entrailles de la station de métro Odéon, cet Invader prenait ses aises sur le socle de la statue du terrible Danton ! 

Lors du séjour parisien de début mars, plusieurs de nos visites de musées ont été assorties d'un passage dans les jardins des maisons d'artistes, comme chez Iossip Zadkine,

au pied de la tour Eiffel 

ou, plus classiquement au Jardin des Plantes qui abrite plusieurs spécimens d'une faune anciennement exotique 

qui abrite plusieurs spécimens d'une faune anciennement exotique 

J'aime beaucoup prendre la ligne 6 lorsque je voyage dans Paris, en particulier lorsque je retourne déjeuner à la Défense avec d'anciennes collègues  ... 

Le trajet est légèrement plus long qu'avec la 7, mais la portion aérienne permet de voir des bâtiments célèbres ou des sièges prestigieux ... 

Le 12 mars, il faisait assez beau le matin ... 

mais le ciel s'était couvert l'après midi ! 

Lors de notre dernier séjour parisien, nous avons fait un tour en Suède (j'ai dit en Suède, pas chez le Suédois !) 

Nous avons commencé par déjeuner au Café suédois : au menu du jour, il y avait de la soupe de petits pois avec crème au raifort.

L'Homme l'a accompagnée d'un sandwich au thon, moi, d'une tartine de saumon fumé et légumes  

Puis nous avons découvert les collections permanentes de l'institut Tessin (du nom de cet ambassadeur suédois à Paris qui avait amassé une formidable collection d'œuvres du XVIIIème siècle qui fut exposée au Louvre en 2016) ... 

Nous avons ensuite découvert, côté Suède moderne, une expo très intéressante sur l'art de penser la ville autrement et de mieux la partager 

Et pour finir, nous nous sommes installés dans de confortables fauteuils pour découvrir des bandes dessinées suédoises ou d'inspiration suédoise comme les 4 tomes de Millénium que j'ai dévorés ! 

Déniché en novembre dernier, près de la place de l'Odéon, cet Invader-poulpe déployait ses tentacules au-dessus de l'entrée d'un hôtel alors que je m'en aller chercher des produits atlantiques à la boutique toute proche de LA Belle Iloise ...  

Cela faisait un moment que nous apercevions, sur différents sites internet, le magnifique escalier de l'atelier du peintre Gustave Moreau  ... 

Lors du séjour parisien de février, nous sommes allés visiter ce musée  ... pour le voir en vrai ! 

Le Musée est installé dans la maison de l'artiste qui y a conservé et mis en scène des souvenirs de ses parents et d'une des es amies ... De lui, peu de traces, quelques photos de familles seulement, car il estimait devoir s'effacer derrière son œuvre ... 

L'appartement est resté tel qu'il était à la mort de l'artiste, à la décoration très chargée en bibelots, cadres sur les murs, tel que c'était la mode à la fin du XIXème siècle ...

Au dessus de l'appartement se trouvaient les deux étages de l'atelier, reliés par le splendide et fameux escalier  ... 

Aux murs des deux niveaux de l'atelier, les tableaux de l'artistes, exposés selon la scénographie qu'il avait lui -même définie et spécifiée dans ses dispositions testamentaires ... 

Je ne connaissais pas vraiment l'œuvre de Gustave Moreau, j'ai cependant reconnu certains tableaux qui illustraient mes livres de français du lycée, illustrant principalement les textes de Lautréamont ... même si ce n'était ni mon auteur ni mon peintre préféré ! 

Enfin c'est ce que j'imagine, parce que quand on lit la liste de tous ceux qui venaient boire là ...