culture

Toujours à la recherche de promenades parisiennes inédites, nous avons visité le cimetière de Passy, un après midi de juin. 

J'avais habité tout à côté à la fin des années 70, mais je n'en avais encore jamais passé le seuil ... 

Munis du plan récupéré sur le site de la ville , nous en avons arpenté les allées et découvert quelques tombes de célébrités.

On y a croisé des tombes d'avionneurs et pilotes ...

d'un acteur qui a marqué nos enfances, 

d'un auteur accompagné de son héros récurrent, 

des fondateurs du Bon Marché (et de la magnifique collection d'art du XVIII^ème siècle, maintenant conservée dans le musée qui porte leurs noms) 

d'un journaliste sportif dont le lyrisme chauvin nous manque 

d'un peintre célèbre dont le buste domine la tombe de sa famille, alors que sa belle sœur tout aussi talentueuse n'est qu'un nom sur la pierre tombale ! 

Toujours à la recherche de promenades parisiennes inédites, nous avons visité le cimetière de Montmartre lors de notre séjour du mois de mars. 

Aucun de nous deux n'y avait jamais été et nous avons été surpris de découvrir un cimetière engoncé au milieu d'immeubles qui l'entouraient de près et surplombé, en partie, par la rue Caulaincourt.

Au fil des allées ombragées, nous avons découvert les tombes de Dalida à la statue imposante, la toute sobre de Fred Chichin et celle, semblable à une serre où reposent Michel Berger, France Gall et leur fille ...

Côté littérature, un hommage italien à Stendhal, les frères Goncourt ensemble pour l'éternité, les Guitry, pères et fils, Claude Klotz alias Patrick Cauvin, dont ado, je dévorais les romans, Charles Fourier ...  

Un endroit un peu envoutant, où nous reviendrons surement ! 

Lors du séjour parisien de juin, nous avons eu la chance de visiter l'exposition consacrée à Toyen au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.

 Artiste tchèque proche des surréalistes, cette rétrospective nous a permis de découvrir l'évolution de son art au fil des années.

Des tableaux figuratifs à ses débuts, dont j'ai particulièrement apprécié les cabines de plage,

elle a glissé peu à peu vers l'abstraction, aux images oniriques ... 

aux images oniriques qui passent ensuite au surréalisme ...

Une exposition magnifique et terriblement instructive ! 

Lors du séjour parisien de juin, nous avons été visiter l'exposition de la partie parisienne de la Collection Pinault dans l'Ancienne Bourse de Commerce.

Un bâtiment superbe, magnifiquement rénové grâce à ce mécène, qui y a gagné la jouissance des lieux pour 50 ans.

Nous avons eu la chance d'avoir une visite guidée du bâtiment, admirant la magnifique coupole, les fresques des saisons, et le magnifique escalier à double hélice qui , à l'origine permettait aux portefaix de monter ou descendre des charges sans se croiser ni se gêner !

Y sont exposées des installations, ballons de baudruche qui se déplacent au gré des courants d'air générés par les visiteurs, des ensemble d'éclairages en cascade, un mur de plâtre qui attend les graffiti d'anonymes ...

Au rez-de-chaussée, on retrouve exposées sur les murs d'origine de la rotonde, des œuvres de Bertrand Lavier, détournant de façon humoristique des objets du quotidien. 

Mais ce que j'ai le plus apprécié dans cette visite, ce sont les vues, pour moi inédites, sur le jardin des Halles, vues depuis les étages supérieurs de la Bourse du Commerce !  

Nous avons terminé le séjour en Grèce de mai dernier par deux jours dans la ville côtière de Porto Rafti, en Attique, à une quarantaine de kilomètres à l'est d'Athènes, et seulement une quinzaine de l'aéroport d'où nous allions repartir.

Tout près de là, se situait un site archéologique que nous ne connaissions pas encore : le sanctuaire de Brauron.

Occupé depuis le Néolithique (-3500 avant JC) , il a connu ses grandes heures à la période mycénienne où un temple dédié à Artémis a été érigé.

Iphigénie, la fille d'Agamemnon, y aurait résidé en tant que prêtresse de la déesse Artémis. Sa tombe présumée se trouve sur le site. 

A deux pas de là, un musée archéologique expose les vestiges qui y ont été découverts ainsi que ceux mis  au jour lors de la construction de l'aéroport et des autoroutes qui le relient à Athènes. 

C'est un lieu très paisible, peu fréquenté, où l'ombre de grands pins nous a offert  une fraîcheur relative dans des journées caniculaires!

Pendant des années, probablement influencée par les Contes d'Andersen (et Walt Disney aussi !), j'ai pensé que les sirènes étaient de superbes femmes dont la partie inférieure du corps était une queue de poisson. 

J'en avais d'ailleurs vue une à Copenhague, pendant nos vacances d'été de 2015 !

Je savais aussi qu'elles avaient une belle voix, grâce à Homère et aux récits de l'Odyssée d'Ulysse. 

Mais je n'avais retenu que la voix envoûtante des récits antiques ! 

Quelle ne fut pas ma surprise, lorsqu'au hasard de la visite d'une exposition au Musée Archéologique d'Athènes, j'ai découvert que les sirènes antiques, n'étaient pas franchement belles ... et avaient des cuisses de POULET ! 

Bien moins séduisantes qu'une queue de poisson finalement ! 

Lors de la visite du Musée du Moyen Age, à Paris, en juin, la forme antique a bien été confirmée sur ce chapiteau médiéval !!! 

Lors du séjour parisien de juin, nous sommes retournés au Musée de Cluny, déjà visité dans les années 90 après la lecture de l'excellent 'Mémoires d'un parisien de Lutèce' de Joël Schmidt.

Cette fois, c'est la réouverture récente du Musée, devenu Musée du Moyen Âge après sa rénovation, et l'écoute de la 'Flânerie au Musée de Cluny' sur France Culture qui ont déclenché notre visite.

J'ai admiré la finesse des sculptures sur ivoire d'éléphant ou de morse

J'ai retrouvé les antiques salles des thermes, dont le tepidarium où sont aujourd'hui exposées les pièces monumentales les plus anciennes ... 

J'ai été émue par l'ensemble de têtes des statues qui ornaient autrefois Notre-Dame, et qui enlevées à la Révolution, n'ont été retrouvées que récemment. 

J'ai été éblouie par le bleu des vitraux de la Sainte Chapelle et la finesse des statues de la Vierge allaitante

J'ai été bluffée par la finesse de certaines pièces d'orfèvrerie et l'histoire du trésor de Colmar ... 

J'aurais aimé avoir une incursion dans les cuisines de l'époque pour connaître les mets servis dans les plats d'apparat ....

Quant aux boules réchauffe-mains, je n'aurais pas imaginé qu'elles soient si anciennes !  

Et la visite se conclut, comme avant par la salle des tapisseries de la Dame à la Licorne :) 

Lors de notre dernier séjour parisien, nous sommes allés assister à la première représentation du spectacle de Thomas Croisière : 'Voyage en comédie' 

Nous ne ratons aucune des chroniques de cet humoriste de France Inter et nous 'aurions raté ce spectacle sous aucun prétexte. 

Après une présentation des hauts faits de sa carrière, Thomas Croisière nous a entraînés dans un voyage désopilant et érudit au travers des comédies populaires du cinéma français des années 80 ! 

Bref, du 'Père Noël est une ordure' à l'Aventure, c'est l'Aventure' en passant par 'Deux heures mois le quart avant Jésus Christ', 'Les sous doués' ou 'La vie est un long fleuve tranquille', nous avons revu les scènes cultes hilarantes, et nous avons ri et même chanté en choeur (oui, oui, Même les lacs du Connemara bien évidemment).

C'est au Théâtre de l'œuvre jusqu'à la fin du mois ... 

N'hésitez pas, allez-y ! 

Même Télérama a aimé ! 

Lors du dernier séjour parisien, nous sommes revenus au Musée Cognacq-Jay pour découvrir l'exposition consacrée à Louis Léopold Boilly, peintre parisien qui, tout autant portraitiste que peintre d'extérieur, nous donne à voir le Paris d'entre les révolutions de 1789 et 1848.

Se prenant pour modèle, il s'est essayé aux caricatures, 

avant de prendre sur le vif des scènes de rues : distribution de pain aux Tuileries, arrivée / départ de diligences et retrouvailles des familles - mais aussi petits métiers, puisqu'on voit des enfants décharger les bagages !

Maître du trompe-l'œil, 

il était aussi LE portraitiste à la mode à une époque d'avant la photographie, il avait inventé un format standard et a ainsi composé plus de 4500 portraits de ses contemporains !

Un peintre que j'ai découvert grâce à cette exposition qui mérite largement le détour. 

Lors du séjour parisien d'avril, nous sommes allés visiter l'exposition Machu Picchu - Trésors du Pérou à la Cité de l'architecture ! 

Ce fut fascinant, d'être comme immergés dans une pyramide, de découvrir l'histoire, les mythes au travers d'objets chamaniques, qui accompagnaient le voyage de Ai Apaec ou les parures des princes ... 

Après une introduction vidéo, la porte du temple s'est ouverte pour nous laisser découvrir les objets décrivant les expériences des chamans et certains de leurs instruments ... 

Puis nous avons suivi Ai Apaec dans son voyage entre les trois mondes où il releva des défis afin d'obtenir de super pouvoirs ...  

Avant de découvrir les parures princières d'or ou d'argent