culture

Cela faisait bien longtemps que nous avions envie de visiter ce musée. Après nombre de reports, situation excentrée, horaires réduits, ..., nous avons réalisé cette visite dimanche dernier :)

Le musée de la Contrefaçon a été ouvert à l'initiative de l'Union des Fabricants pour alerter sur les dangers des contrefaçons - matériaux de mauvaise qualité, produits impropres à la consommation, voire dangereux pour la santé.

La toute première vitrine du musée présente des contrefaçons d'amphores romaines !

La première salle du musée met en évidence les différences entre sacs, polos et chaussures de sport authentiques / imitées dont certains le sont si grossièrement que cela se détecte à l'œil nu.

Une vitrine montrait des Bic authentiques ... et copiés :)

La contrefaçon peut également troubler l'image de certaines marques en leur affectant des produits qu'ils ne fabriquent pas comme ces gants de ménage Chanel :)

Nous avons appris que la contrefaçon allait bien au-delà de ces copies (réussies ou pas) de sacs / vêtements de grandes marques, on trouve également des produits d'entretien qui ne nettoient pas, des pièces détachées, des médicaments aux dosages incertains, des produits de beauté aux ingrédients nocifs, ...

Les dernières salles sont axées sur la contrefaçon de pièces automobiles (en particulier filtres à huile et plaquette de freins) avec quelques mini films édifiants ...

Enfin, on découvre les techniques de protection / garantie de la traçabilité des produits au travers d'emballages porteurs de codifications infalsifiables / lecture d'hologrammes ...

Bref : un Musée bien plus riche qu'il n'y parait et très instructif :)

Pour ma quatrième visite au Louvre, j'ai commencé par me replonger dans les premières œuvres de la Renaissance italienne avec ces tableaux de Fra Angelico, Filippo et Filippino Lippi et Botticelli dont j'avais découvert la vie tumultueuse dans les romans de Sophie Chauveau , puis toujours dans les œuvres italiennes, je suis partie à la recherche de deux autres tableaux du Caravage dénichés par l'Homme la semaine précédente :)

Je me suis ensuite retrouvée ... sans vraiment l'avoir fait exprès dans la salle des grands formats du XIXème siècle ...

Et je suis restée un moment à observer l'apothéose d'Homère, d'Ingres, qui me fascinait à l'adolescence ... et dont je découvris longtemps après l'inspiration, dans les fresques vaticanes de Raphaël ...

Pour ma troisième visite nocturne au Louvre, mi-octobre, j'ai choisi de me perdre ...

En me glissant derrière la victoire de Samothrace, j'ai rejoint le deuxième étage de l'aile Denon puis l'aile Richelieu et je suis tombée sur de nouvelles pépites de la peinture française du XIXème siècle, retrouvant la mort de Marat devant un portrait réalisé par Elisabeth Vigée Lebrun ... et auprès d'un Picasso qui visitait souvent ces salles-là !

Et découvrir une salle étonnate où les siècles se mélangent avec des pantoufles hollandaises, le tricheur à l'as de carreau de Georges de La Tour, des paysages impressionnistes et des vues vénitiennes ...

Le jour de ma deuxième visite nocturne au Louvre, au début du mois d'octobre, j'avais décidé de revoir La Grande Galerie de l'aile Denon, là où se trouvent une majorité des peintures italiennes ...

Je voulais savoir quelles toiles du Caravage se trouvaient là, et, ce jour-là, je n'y découvris que "La diseuse de bonne aventure" ...

Et tout au bout de cette longue balade, parmi les peintures françaises, j'ai craqué pour le si doux portrait d'Elisabeth Vigée-Lebrun et de sa fille et pour les grands formats emblématiques du XIXème siècle ...

Une de mes premières actions en m'installant à Paris, au mois d'août a été de prendre un abonnement pour deux au Louvre.

Depuis mi-septembre, j'essaie donc d'aller faire un tour dans ce musée, toutes les deux semaines, le mercredi, jour d'ouverture en nocturne :)

Lors de ma première visite, j'ai arpenté les salles de peintures hollandaises : avec la splendide dentellière de Vermeer, des vues d'Amsterdam et de Delft, mais aussi de superbes vues sur le Paris d'aujourd'hui, dans la lumière dorée du soleil couchant ...

C'est aujourd'hui que Marty McFly rejoint Doc Emmett Brown dans le futur ...

Pendant des décennies, on devait avoir sa ceinture bouclée et s'abstenir de fumer au décollage, en phase d'atterrissage et parfois en cas de turbulences ...

Signe de l'évolution ...

Alors que nous approchions de Cardona, une "montagne" nous intriguait ...

Falaise découpée comme au couteau, elle se détachait nettement au sud-est...

Une recherche dans les recommandations touristiques de l'hôtel nous permit de découvrir qu'il s'agissait de la falaise de Montserrat, abritant le monastère du même nom ...

Notre balade du lendemain était toute trouvée !

Un immense espace voûté dont seule la structure subsiste pendant les travaux

Et sur les palissades qui protègent le chantier, l'histoire de ce cinéma et de ses cinq rénovations depuis son ouverture en 1921 :)

Pour tout savoir sur son histoire et sur son avenir ... suivez ce lien

Dans les années 80, je travaillais dans le quartier Montparnasse, et la cantine de ma firme était située rue Antoine Bourdelle. Un jour d'été de 1985, j'avais poussé la porte de ce musée gratuit et j'avais découvert l'atelier parisien de ce sculpteur célèbre dont je partage la ville natale ...

Nous y sommes retournés lors de notre dernier weekend parisien et j'ai découvert un musée embelli et agrandi qui donne à voir les conditions de travail et la diversité des œuvres de ce sculpteur, élève de Falguière, praticien de Rodin et enseignant de Giacometti !

LA visite commence par le jardin où sont exposées de nouveaux tirages de ses œuvres monumentales dont le célébrissime Hérakles archer