culture

Début Janvier, Babelio a proposé de lire le premier roman de l'auteur britannique Anna Hope, "Le chagrin des vivants" et de participer en contrepartie à une rencontre avec l'auteur et une séance de dédicace.

J'étais disponible au soir prévu, je me suis portée candidate et j'ai reçu ce roman une semaine avant la date de la rencontre.

Et là, dans le courrier d'accompagnement, je découvris que la rencontre se ferait dans les locaux de l'éditeur : Gallimard, au 5 de la rue Gaston Gallimard (son fondateur, dont je vous recommande au passage l'excellente biographie du talentueux Pierre Assouline).

J'ai lu le roman dans le délai imparti, découvrant, entre autres, les circonstances du choix du soldat inconnu britannique et je le terminai la veille de la rencontre ...

Nous étions une quarantaine de lecteurs, majoritairement de lectrices d'ailleurs, à échanger avec Anna Hope et son éditrice française qui jouait le rôle de traductrice, sous l'égide de Pierre Krause de Babelio qui animait cette rencontre.

L'heure d'échanges passa très vite ...

Et l'auteur dédicaça ensuite le roman que nous avions reçu en cadeau.

Avant de quitter les lieux, j'ai pris quelques photos de cette maison, des escaliers et couloirs où planaient encore les fantômes des écrivains qu'elle publia et publie encore ...

Pour retrouver le compte rendu de la soirée par Babelio .... il vous suffit d'aller sur leur blog
:)

Et pour une fois, l'Homme ... est une femme : Lucille Duplessis qui habitait près du jardin du Luxembourg, avant son mariage avec Camille Desmoulins et leur déménagement au 22 rue de l'Odéon !

Au cours de nos pérégrinations parisiennes je m'amuse à photographier ces plaques qui honorent certains bâtiments / lieux ayant abrité des hommes célèbres (rarement des femmes !)

C'est ainsi qu'au 5 rue Bonaparte, nous avons vu une immeuble triplement célèbre, dans trois registres différents !

Lors de notre dernier dimanche parisien de 2015, mi-décembre, nous sommes allés visiter l'exposition "Osiris, mystères engloutis d'Egypte" à l'Institut du Monde Arabe.

Un commentaire audio rappelait les mythes et racontait les découvertes des fouilles menées au large d'Alexandrie, autour de l'antique Canope ...

Une mise en scène impressionnante, débutant par une salle si obscure, qu'elle donnait l'impression de pénétrer dans le tombeau du Dieu...

Les salles suivantes, toujours aussi peu éclairées mettaient en valeur les vitrines exposant les objets trouvées au cours des fouilles sous marine (sur fond bleu) ou prêtées par des Musées dont celui du Caire

Des panneaux expliquaient la filiation entre Dieux égyptiens et dieux grecs et soulignaient l'assimilation des croyances de chacun dans le grand melting pot des religions polythéistes ...

En fin de parcours, j'ai retrouvé Hadrien, accompagné d'une statuette d'Antinoüs divinisé :)

Placée à la toute fin de l'exposition, cette stèle d'un splendide œil d'Horus, nous accordait protection ...

Lors de notre dernière visite au Louvre de 2015, un mercredi de mi décembre, nous avons découvert les joyaux de la Couronne, cachés derrière la Victoire de Samothrace, dans la Galerie d'Apollon ...

Parure de Marie-Louise

Diamant le Régent (inphotographiable) et Couronne de Louis XV

et Parure de la Reine Marie Amélie ...

avant d'aller faire un tour devant un de ces grands formats que j'aime tant ...

En ce mercredi de mi novembre, les touristes avaient déserté le Louvre et nous nous y sommes trouvés presque seuls ...

Nous avons choisi de (re)visiter les ailes contenant les antiquités romaines et étrusques ...

J'ai ainsi retrouvé avec plaisir le Sarcophage des Epoux, l'une de mes œuvres préférées

Un peu plus loin, je reconnus Le Tibre, ... si ressemblant à la statue du Musée du Capitole romain représentant le Fleuve endormi ...

Feuilles dans le Jardin du Luxembourg (décembre 2015)

... tout à côté d'un mémorial aux victimes de l'esclavage ...

Cela faisait bien longtemps que nous avions envie de visiter ce musée. Après nombre de reports, situation excentrée, horaires réduits, ..., nous avons réalisé cette visite dimanche dernier :)

Le musée de la Contrefaçon a été ouvert à l'initiative de l'Union des Fabricants pour alerter sur les dangers des contrefaçons - matériaux de mauvaise qualité, produits impropres à la consommation, voire dangereux pour la santé.

La toute première vitrine du musée présente des contrefaçons d'amphores romaines !

La première salle du musée met en évidence les différences entre sacs, polos et chaussures de sport authentiques / imitées dont certains le sont si grossièrement que cela se détecte à l'œil nu.

Une vitrine montrait des Bic authentiques ... et copiés :)

La contrefaçon peut également troubler l'image de certaines marques en leur affectant des produits qu'ils ne fabriquent pas comme ces gants de ménage Chanel :)

Nous avons appris que la contrefaçon allait bien au-delà de ces copies (réussies ou pas) de sacs / vêtements de grandes marques, on trouve également des produits d'entretien qui ne nettoient pas, des pièces détachées, des médicaments aux dosages incertains, des produits de beauté aux ingrédients nocifs, ...

Les dernières salles sont axées sur la contrefaçon de pièces automobiles (en particulier filtres à huile et plaquette de freins) avec quelques mini films édifiants ...

Enfin, on découvre les techniques de protection / garantie de la traçabilité des produits au travers d'emballages porteurs de codifications infalsifiables / lecture d'hologrammes ...

Bref : un Musée bien plus riche qu'il n'y parait et très instructif :)

Pour ma quatrième visite au Louvre, j'ai commencé par me replonger dans les premières œuvres de la Renaissance italienne avec ces tableaux de Fra Angelico, Filippo et Filippino Lippi et Botticelli dont j'avais découvert la vie tumultueuse dans les romans de Sophie Chauveau , puis toujours dans les œuvres italiennes, je suis partie à la recherche de deux autres tableaux du Caravage dénichés par l'Homme la semaine précédente :)

Je me suis ensuite retrouvée ... sans vraiment l'avoir fait exprès dans la salle des grands formats du XIXème siècle ...

Et je suis restée un moment à observer l'apothéose d'Homère, d'Ingres, qui me fascinait à l'adolescence ... et dont je découvris longtemps après l'inspiration, dans les fresques vaticanes de Raphaël ...

Pour ma troisième visite nocturne au Louvre, mi-octobre, j'ai choisi de me perdre ...

En me glissant derrière la victoire de Samothrace, j'ai rejoint le deuxième étage de l'aile Denon puis l'aile Richelieu et je suis tombée sur de nouvelles pépites de la peinture française du XIXème siècle, retrouvant la mort de Marat devant un portrait réalisé par Elisabeth Vigée Lebrun ... et auprès d'un Picasso qui visitait souvent ces salles-là !

Et découvrir une salle étonnate où les siècles se mélangent avec des pantoufles hollandaises, le tricheur à l'as de carreau de Georges de La Tour, des paysages impressionnistes et des vues vénitiennes ...