En 1978, à l'occasion de travaux d'électricité, des vestiges de l’ancienne cité de Tenochtitlan, capitale de la civilisation mexica longtemps nommée à tort aztèque et de son enceinte sacrée, le Templo Mayor ont été découverts dans le sous sol de Mexico.
Ces vestiges ont permis de comprendre un peu mieux la mythologie et le rapport à la mort de ces peuples.
Des artefacts mis au jour depuis cette première découverte étaient présentés au Musée du Quai Branly et nous avons appris des tas de choses sur cette civilisation.
Les Mexicas voyaient dans chaque figure des dieux, un réceptacle des influences, des vertus et des forces que les divinités y insufflaient pour le bien de leurs protégés. certaines favorisaient les récoltes, d'autres protégeaient femmes et bébés pendant l'accouchement.
Le monde était partagé en trois strates : le monde céleste, masculin, chaud, sec, lumineux, ardent, diurne, était représenté par l'aigle ou le colibri. C'est le lieu où vont les guerriers et les femmes mortes en couches, l'accouchement étant assimilé à la guerre.
L'inframonde, monde souterrain, froid, obscur, faible, aqueux, nocturne, féminin est représenté par le coquillage, le serpent, le crapaud qui appelle la pluie et le jaguar, animal nocturne. Il abrite la région des morts et le grenier de la vie.
En se déplaçant et en agissant dans le monde terrestre, les dieux se fatiguent et perdent progressivement leurs forces. Pour récupérer et rester en mouvement, ils doivent se nourrir. C’est pour cette raison qu’ils ont créé les êtres humains qui, toute leur vie, doivent les vénérer et les nourrir avec des offrandes et des sacrifices.
Sacrifices d'esclaves ou d'ennemis captifs, flagellations pour donner leur propre sang et, à la fin de leur vie, leur offrir leur dépouille.
Des représentations des trois mondes pouvaient accompagner les défunts, représentées par des oiseaux ou des poissons enterrés avec les humains.
Une exposition passionnante ...
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