le blog de Bill et Marie

Il faisait trop chaud pour beaucoup cuisiner vendredi dernier, alors après avoir préparé des champignons à la grecque et du guacamole, j'ai préparé rapidement une tarte épinards - ricotta - saumon pour les repas (froids) du week end !

Il faut :
1 rouleau de pâte feuilletée toute prête
1 pot de ricotta galbani
500 g d'épinards en branches surgelés (1/2 paquet)
2 boites de saumon sans peau et sans arêtes Le Connétable
sel, poivre

Préchauffer le four à 200°
Faire décongeler les épinards (pour une fois, j'ai utilisé le micro ondes)
Bien les essorer.
Mettre dans un saladier, ajouter le saumon égoutté et la ricotta. 
Bien mélanger, saler, poivrer.
Etaler la pâte feuilletée dans un plat à tarte (je garde le papier sulfurisé qui l'enveloppe pour démouler plus facilement).
Recouvrir le fond de tapioca (pour absorber l'excès d'humidité et éviter que la pâte ne soit détrempée).
Verser le mélange épinards - saumon - ricotta sur la pâte. Mettre au four pour 40 à 50 minutes (surveiller les bords pour qu'ils ne brûlent pas) !
Déguster tiède ou froid (nous, c'est froid !) 

Sur un conseil de Bill,  j'ai découvert David Lodge avec Changement de décor. L'histoire pourrait paraître peu banale (deux professeurs - l'un anglais, l'autre américain) échangent leur poste le temps d'un semestre ; mais Lodge écrit d'une telle manière que l'histoire devient comique lorsqu'il joue des caricatures des personnages (l'anglais coincé qui se décoince peu à peu et l'américain orgueilleux qui prend des coups).

Ce qui m'a plu, c'est aussi la manière dont s'est servi Lodge pour écrire ce roman : il y a six parties, mais toutes ne sont pas rédigées comme l'est habituellement un roman et cela le rend très vivant (je ne vous en dis pas plus :-)

Le petit plus, c'est la collection dans laquelle il est publié : Rivages (poches). Si on oublie le prix un peu plus élevé que les poches classiques, on ne peut qu'apprécier le contact de la couverture :-)

Un peu débordée ces derniers temps entre le boulot, les échanges de broderie, les déplacements ... j'ai choisi de ne pas broder ce trimestre pour ma binomette Nati, mais de lui réaliser une trousse de brodeuse !

J'ai utilisé le même tissu que celui du sac du BBS et je l'ai doublée d'un vieux drap en lin écru donné par ma belle mère.

J'ai utilisé le même modèle que celui de la trousse que je me suis confectionnée l'été dernier et qui me suit partout !

 La voilà fermée :

à moitié dépliée,  

Et totalement dépliée :

Je l'ai accompagnée de fils bleus (la couleur préférée de Nati) : une échevette de fil danois (trouvés au Petit Comptoir), une d'un des nouveaux fils dégradés DMC et  une de soie de Marie (des Trésors de la Grenouille). 

J'ai glissé dans les différentes poches une paire de ciseaux DMC en vichy bleu, un modèle d'été de Bent Creek, un petit cadre-tambour et un petit coupon de toile de lin gris clair.

 J'ai recouvert les petits anneaux à fils d'un rang de mailles coulées crochetées en coton perlé, bleu ciel et j'ai glissé des épingles décorées dans l'étui à aiguilles. Les boucles-boutonnières ont également été crochetées, une chaînette en coton perlé dégradé.

Elle l'a reçu hier ... et cela lui a plu ! 

L'envoi n'a pas été sans mal ... j'avais rempli une enveloppe 'à bulles', pesée sur ma balance de cuisine, affranchie du montant requis en timbres de collection et postée mardi dernier dans la boîte aux lettres de l'Agence postale de L**, le village que je traverse en partant au travail.

Au courrier de jeudi, je trouvai une enveloppe blanche 'La Poste', portant juste mon nom et mon adresse, sans timbres, dans ma boîte aux lettres ... c'était la Poste de L** qui me retournait mon courrier en me précisant qu'il devait être envoyé en colissimo puisqu'il contenait autre chose que des documents !

J'ai retenté ma chance jeudi soir depuis la Poste de mon village ... (dépendant du même centre de tri que la poste de L**) en croisant les doigts, et ça a marché, très vite d'ailleurs puisque Nati a reçu ce cadeau au courrier d'hier !     

Je ne pouvais décemment pas intituler cet article du titre du livre que j'ai fini hier matin ...

Et pour finir, le mot de l'éditeur récupéré sur FNAC.COM :

On connaissait le mot de Cambronne... voici celui d'Arièle Butaux ! Avec une férocité bienveillante, l'auteur s'immisce dans les alcôves de trois inséparables chipies : Caroline, cascadeuse de l'amour touchée par le syndrome Ikea ; Florence, jeune divorcée radieuse ; Élise, sage épouse et mère tentée par le démon de midi. Toutes trois sur le point de lui dire, à ce démon, le mot de sept lettres qui leur brûle les lèvres...

Les déboires des un(e)s faisant bien souvent le bonheur des lecteurs (et des lectrices), on ne résistera pas à la curiosité de s'inviter à dîner chez d'ex-beaux-parents, au plaisir régressif d'aller chercher au pressing une robe de mariée périmée, au voyeurisme de partager une nuit d'amour entre une boîte de boules Quiès et une urne funéraire... Car rien ne marche comme il faut dans des parades amoureuses boiteuses où, du prêtre au serial killer, le mâle déboussolé ressemble à une énigme pour cruciverbiste : «Condamné à vivre dans le noir.» A-v-e-u-g-I-e ? Non : c-o-n-n-a-r-d !

Née en 1964, musicienne, Arièle Butaux anime chaque mardi soir «Un mardi idéal» sur France Musique. Auteur de La Vestale, une évocation de la cantatrice Pauline Viardot, elle aborde le roman avec Les Fleurs de l'âge (L'Archipel, 2003) et La Samouraï (L'Archipel, 2004), avant d'inventer le «roman-nouvelles» avec Connard !

«Arièle Butaux, c'est un peu la petite soeur d'Anna Gavalda, tout aussi tendre et attachante, mais plus espiègle, un rien délurée. Une vraie découverte, un énorme coup de coeur.» Bernard Lehut, RTL.

Extrait du livre:
Extrait :
«Nettoyage à domicile. Travail soigné. Tarifs blanchisserie...» Vingt fois que je relis ces mots peints sur la vitrine. J'ai bien un livre dans mon sac à main, mais je n'aime pas lire debout. Je pourrais revenir plus tard, lorsqu'il y aura moins de monde. Mais le flux humain est imprévisible et si je pars maintenant, j'aurai à jamais perdu les dix minutes déjà passées à attendre. Il faudrait être capable de se décider très vite : garer sa voiture, arriver devant le pressing, estimer d'un coup d'oeil la durée de l'attente et faire demi-tour. Or je ne suis pas rapide, j'hésite, je tergiverse et je me retrouve coincée derrière la nuque épaisse d'un monsieur à pellicules, tandis que ma robe de mariée flotte, irréelle, au-dessus de l'employée en blouse rose.

Il manque un bouton, un malheureux égaré sur la trentaine rangée tout le long du dos comme un chapelet de dents de lait. Il a dû tomber au nettoyage. Bon, je ne vais pas en faire un drame, de toute façon je ne remettrai pas ma robe demain matin. Ni jamais, d'ailleurs. Absurde, quand on y pense, de dépenser cent euros pour rendre sa fraîcheur virginale à ma défroque d'épousée. J'aurais aussi bien pu la jeter depuis le pont des Arts, regarder le jupon s'ouvrir en parachute, le courant emporter l'organdi jusqu'à ce que la blancheur du tissu se confonde avec les vaguelettes. Mais voilà, je suis aussi peu romantique que résolue, deux atrophies du cerveau auxquelles je dois de respirer cette odeur suffocante de pressing en attendant que l'on me rende une robe immettable qui va envahir la moitié de ma penderie.

Je reviens d'un tour aux Halles et j'ai été assez étonnée de voir, à côté de distributeurs de boissons "classiques", un distributeur de livres Maxilivres !! C'est n'importe quoi ... Pour trois euros, on pouvait, par exemple, acheter Pécheur d'Islande !

Enfin ...

 ... En retard pour cette semaine - et carrèment oublié la semaine dernière !

Voilà donc le 20^ème questionnaire du Booking through Thursday publié sur ce blog. Il porte sur les relectures.

1 - Vous arrive-t-il de relire des livres ? 
Oui, mais moins souvent qu'avant !

2 - Si oui, lesquels? Si non, pourquoi ? 
Je relis parfois certaines sagas avant d'en lire le dernier opus paru, et si cela fait longtemps que j'ai lu le volume précédent, et ce, afin de me remémorer l'histoire. Ou si en cours de route, je décide de lire en VO un ensemble d'ouvrages dont j'ai pu lire certains volumes en VF.
Dans le premier cas, je peux citer la série des Diana Gabaldon dont j'ai lu les deux premiers volumes en français, puis à nouveau en anglais avec le 3^ème, puis à nouveau les quatre premiers avant de lire le 5^ème ! Je ne vais pas les relire à nouveau avant de me mettre sur le 6^ème que Marie m'a offert à Noël dernier, mais je sais que je relirai un jour le premier ...  
Je relis parfois aussi certains Michael Connelly car j'ai découvert cet auteur en français, que j'ai racheté ses livres en anglais dans une collection 'Omnibus' regroupant plusieurs ouvrages. J'ai déjà relu "Le poète" il y a deux ans, je pe,nse relire les autres prochainement.  

Impériaux !

A suivre mercredi contre le Portugal,

pour une demi-finale qu'on n'attendait pas !

 

 

	0 - 1 (mt : 0-0)
	2e période

BRESIL

FRANCE

Les buts
	T.HENRY (57e)

Encore 33 minutes à tenir !

Au courrier de cette semaine, au milieu des innombrables brochures destinées à Marie, se trouvait une enveloppe rebondie qui m'était destinée :

Une fois ouverte, j'y ai découvert ce charmant paquet :

A l'intérieur se trouvait un charmant coussinet brodé en fil Atalie Victoria et dont l'attache est faite de croquet , mon cadeau de l'échange organisé par Léna :

Il est d'une finesse incroyable et porte au dos un bouton de nacre et quelques points spéciaux !

Encore merci Corinne !

Je suis arrivée avisée à Paris, un lundi, avec trois livres dans ma valise : deux en français (un classique américain et un policier anglais) et un anglais que j'ai bien entamé.

Le mercredi, deux jours plus tard, j'ai retrouvé Bill après nos réunions (pour elle) et épreuves (pour moi) et on est, entre autres, passées à la Fnac, rue de Rennes (à taille plus humaine que celle des Halles - mais toujours en travaux). Et elle m'a offert quatre livres (dont trois que j'ai déjà lu).

Ensuite, ce lundi, j'ai été y faire un tour après mes oraux. J'étais partie pour seulement acheter un livre de Dubois, mais - boulimie livresque oblige - je me suis emparée de deux autres livres dans le même rayon - preuve en est que leurs auteurs commencent eux-aussi par la lettre D (Desplechin et D**).

Enfin, petit arrêt hier avec mon amoureux, avant d'aller au ciné. Et encore achat de livres.

Voilà un aperçu de deux livres que j'ai lus ces derniers jours :

Il y a trois ans, j'avais lu La correspondante et Mademoiselle Chambon et je n'avais pas trop aimé. Mais je ne me suis pas découragée, et j'ai dévoré Hongroise. Le thème est le même que celui de Je l'aimais d'Ana Gavalda, mais d'un autre point de vue, avec toute la sensibilité d'Eric Holder. Je relirai ses livres, que j'ai du lire trop tôt (?), trop jeune (?). Et j'adore la couverture aussi.

J'ai été un peu déçue du recueil de nouvelles Un pas de plus, de Marie Desplechin. Quand j'étais petite, je lisais le magazine "Je bouquine", et j'avais bien aimé Dis-moi tout (je crois qu'il est sorti en tant que livre, depuis) de cette auteur, et je m'attendais à retrouver le même ton. Et bien, non.  C'était glauque.

Voilà tout de même deux extraits :

"-Crois-tu que nous soyons plus malheureux que les autres ?
- Qui nous ?
- Toi, moi, par exemple.
J'ai rigolé;
- Pas plus malheureux, non. Mais nous anticipons. Nous crions plus fort et plus vite. Nous gueulons comme des putois avant même d'être touchés. Ca n'empèche pas les coups. Ca les met en musique."

"Quand il s'endormit, il avait appris deux choses qui devraient faire de lui un autochtone beaucoup plus vite qu'il ne l'aurait imaginé : qu'un 29 avril, en exil, vaut bien un 14 juillet, et que Paris, il faut le savoir, c'est beaucoup plus que Paris"