le blog de Bill et Marie

Lors de notre séjour parisien du mois de novembre, nous sommes allés à la Bibliothèque François Mitterrand, visiter l'exposition consacrée aux Nadar ! 

"Aux", car bien que Félix soit le Nadar le plus connu (celui, d'ailleurs, qui inventa le nom Nadar, déclinaison du patronyme Tournachon !) il ya eut aussi Adrien, frère de Félix, et Paul, son fils.

Tous trois photographes qui ont exploré cet instrument, déployé ses usages du portrait à la science, en passant par la médecine, aux microphotographies et aux photos aériennes !  

Félix a pris un autoportrait en douze poses ... prélude à de l'impression en 3D ? 

On connait les Nadar pour les portraits des écrivains de leur temps : de Baudelaire à Théophile Gautier, en passant par George Sand, une amie de la famille, sans oublier le célèbre portrait de Victor Hugo sur son lit de mort.

Ils ont inventé les photos carte de visite ... 

et même les photos avec chaton ! 

Pour en savoir plus, je vous recommande le podcast qui leur a été consacré par l'émission l'Art est la Matière sur France Culture 

Un mois de novembre où j'ai bien moins lu, ayant eu moins de temps disponible ... et ayant peiné sur certaines lectures.

J'ai néanmoins pu cocher certains items de mes challenges : 

-  aucune nouvelle nationalité d'auteurs  

-  1 nouvelle lettre du challenge ABC des noms de famille d'auteurs 

-  2 items du challenge des 75 lectures, listés ci-dessous :)  

4 : Un ouvrage paru au XIXème siècle : Honoré de BALZAC, Traité de la vie élégante

33 : Un ouvrage de sociologie : Mona CHOLLET , Beauté fatale

Ainsi donc, à fin novembre, j'ai lu  

- 35 nationalités différentes d'auteurs

- 24 lettres du challenge ABC des noms de famille d'auteurs 

- 66 items du challenge des 75 lectures !  

A suivre :) 

Un modèle qui a largement fait ses preuves et que je connais par cœur ....

Un nouveau châle qui monte très vite sur mes aiguilles 3.5 ... 

Une alternance de jersey et d'un point fantaisie si facile ...

A suivre ...

J'ai récemment refait du pain d'épices, en modifiant légèrement ma recette d'origine pour l'adapter au contenu des placards (ou plus exactement des fins de paquets et de bidons à terminer rapidement) ... Et comme le résultat fut bien meilleur que l'original, je vous propose aujourd'hui cette variante 

J'ai pris :

160 g de farine de blé 

90 g de farine de seigle 
1 sachet de levure chimique
100 g de sucre roux
250 g de miel bio
2 cuillères à café de mélange à pain d'épices d'Olivier Roellinger 
2 œufs moyens

2 quartiers d'orange confite (zeste)

15 cl de crème fraîche 

Préchauffer le four à 180°
Liquéfier le miel dans une petite casserole à feu doux (ou au micro-ondes, dans un pichet avec anse)
Mélanger les farines, la levure, le sucre.
Verser le miel bien chaud sur le mélange, bien mélanger, ajouter les œufs battus, puis le mélange d'épices, le zeste d’un quartier d'orange confit détaillé en petits cubes et le lait tiède.

Mettre la pâte dans un moule à cake.
Décorer le dessus de lamelles de zestes d’oranges confits (optionnel, mais si bon !)
Cuire environ 45 mn.
Démouler encore un peu chaud, et poser sur une grille

Emballé dans du papier cuisson, il reste moelleux plusieurs jours, et reste consommable même après deux semaines ! 

Lors de notre séjour parisien du mois de novembre, nous avons découvert un nouveau lieu : le 104 ! 

Il était temps, cet espace multiculturel fête ses dix ans cette année ! 

Cet ancien Service Municipal des Pompes Funèbres de Paris accueille aujourd'hui compagnies de danse, artistes en résidence, expositions, théâtre ... 

Dès l'entrée l'accueil est multi-langues ...  

Les halls gigantesques et les espaces ouverts se succèdent ... 

Le jour où nous y étions des danseurs répétaient ... 

Nous y avons visité deux expos de photos , l'une sur la grotte Chauvet, l'autre sur la prison de la Santé ... mais sans pouvoir y prendre de photos 

Lors du séjour parisien de novembre, nous sommes revenus à la Fondation Cartier, pour visiter l'exposition consacrée aux Géométries sud du Mexique à la Terre de Feu. 

Dans la première salle, une vidéo présente les bâtiments colorés de l'architecte bolivien d'origine aymara, Freddy Mamani, qui a spécialement conçu une salle de bal pour l'exposition

Dans les autres salles, les œuvres exposées, contemporaines ou précolombiennes  ont en commun lignes géométriques et traitement de la symétrie ...

Et nous avons été subjugués par la richesse et la couleur de ces deux derniers tableaux ...

Pour en savoir plus, suivez ce lien ou celui-là ! ! 

Un ET qui se prend pour un ver dans le fruit, déniché un dimanche de septembre 2018, lors d'une balade dans le cœur de Paris 

Les plaques d'égouts et autres regards vers des chambres techniques méritent souvent d'être observées ... 

Aux armes malouines, bégayantes, décorées de frises inspirées de l'Antique, décalées, portant le blason de leur ville, nationales ou, comme ici, portant le nom de l'entreprise exploitante 

Après la rencontre de Petros Markaris, organisée par la médiathèque de Labège dans le cadre du festival Polars du Sud, c'est Caryl Ferey qui est venu nous parler de son dernier ouvrage, un samedi de novembre.

Caryl Ferey était l'un des auteurs retenus pour concourir pour le prix littéraire Terres d'ailleurs, qui récompense chaque année un récit de voyage, d'aventures ou d'exploration .

Je fais partie du jury depuis deux ans - bien que ma médiathèque y participe depuis l'origine, il y a dix ans (je me demande comment j'ai fait pour ne pas y participer plus tôt !?!).

Je suis donc allée écouter Caryl Ferey nous parler de Norilsk, cette ville qui cumule les excès : grande ville la plus polluée au monde, grande ville la plus septentrionale (300 km au-delà du cercle polaire), grande ville supportant les plus grands froids (-64° l'hiver dernier) ...    

Il a été passionnant, évoquant ses compagnons de voyage, son guide, les rencontres, la vie sociale et culturelle de ce lieu coupé du monde où les gens qui y naissent n'en sortent que pour faire des études supérieures ou  ... jamais ...

J'avais lu son ouvrage, sans trop l'apprécier, mais l'auteur est si passionnant qu'il m'a donné envie de me replonger dans ses romans .... qui attendent depuis bien longtemps dans mes Billy  ...  

En quelques soirées, le matelassage fut achevé ... 

En manque de tissu de bordure, j'ai rusé pour transformer les chutes de la doublure en bandes qui m'ont permis de réaliser une finition nette des bords ...

Et en deux jours, ces bandes furent posées, assemblées et cousues ... 

J'ai posé les derniers points mardi en début d'après midi ... 

Et voilà comment s'achève la fabrication de cet ouvrage au très long cours ... qui débuta en 2007 !