le blog de Bill et Marie

Avec les restes de laine du gilet de l'enfant, couplés à un très fin fil de mohair et soie (kidsilk de Drops) je lui ai confectionné un ensemble bonnet et écharpe pendant les soirées de notre dernier séjour parisien ! ... 

Le modèle du bonnet, Passe-partout,  a été créé par Christine Roy, et est disponible gratuitement sur Ravelry 

Pour l'écharpe, je me suis inspirée de la Trendy Scarf, réalisée à de nombreuses reprises en 2008-2011, en tricotant les mêmes fils que le bonnet avec des aiguilles deux fois plus grosses (8) 

et en obtenant un point extrêmement mousseux et gonflant :) 

La cuisine minimaliste de notre appartement parisien nous impose de faire bien et bon avec des outils très simples et sans four, et, en fin de séjour, d'accommoder au mieux les restes du frigo et des placards ! 

Cet ainsi qu'à la fin du séjour de janvier, j'ai réalisé des croquettes de pommes de terre

J'ai pris : 

3 pommes de terre de taille moyenne
du comté râpé
un peu de crème fraîche ou de lait
un peu de farine de maïs

Faire précuire les pommes de terre jusqu'à ce qu'elles soient cuites, mais encore un peu fermes
Les écraser à la fourchette, incorporer de la crème fraîche (ou du yaourt, ou du lait) pour les assouplir
Ajouter du comté râpé
Former des boulettes, les rouler dans de al farine de maïs 
Faire chauffer une poêle avec une cuillère d'huile, déposer les croquettes et laisser dorer, puis retourner et faire dorer l'autre face

Un vendredi de février où il faisait très beau mais où le vent d'Autan soufflait très fort, comme c'est souvent le cas, nous avons traversé le Lauragais pour aller déjeuner dans ce restaurant découvert l'été dernier où nous commençons à avoir nos habitudes ... 

Au menu du Pas de Naurouze, nous avons choisi la crème de topinambours et le plat d'agneau suivi d'une étonnante tartelette au kumara, étonnante patate douce japonaise à la saveur de violette !  

Il faisait si beau que nous sommes allés nous promener dans le village de Montferrand, traversant ses ruelles, découvrant une église transformée en habitation 

et admirant la vue panoramique sur la plaine du Lauragais encadrée des contreforts du Massif Central et des pics enneigés des Pyrénées

Jusqu'au 11 mars, la bibliothèque du Centre Georges Pompidou propose une exposition sur Riad Sattouf, qui a pour sous-titre "L'écriture dessinée".

Je me suis régalée avec la lecture des trois premiers tomes de L'arabe du Futur (j'ai réservé le quatrième), et avec celle des trois volets des Cahiers d'Esther.

Autobiographie pour le premier, transcription des confidences d'une petite fille pour le second, ces deux ouvrages m'avaient emballée par la justesse du ton, la précision du dessin ainsi que par la tendresse et la bienveillance qui irradiait ses récits.

L'exposition présente l'oeuvre de Riad Sattouf  dans sa globalité, évoquant sa formation de graphiste, ses premières bandes dessinées ... 

Elle présente également les premières ébauches des planches, des story-boards, et des photos de famille qui permettent de comparer le vrai petit Riad des photos à celui dessiné dans L'arabe du futur :) 

Une expo passionnante où je serais restée des heures :)  

On découvre parfois, sous nos pieds la trace des différents bras d'une rivière qui y coula, avant d'être enterrée,  ...  

Lors de notre séjour parisien de janvier 2019, nous avons bravé la neige qui recouvrait les trottoirs après les fortes chutes nocturnes pour aller découvrir les deux expositions proposées par le Petit Palais. 

La première s'intitulait Fernand Khnopff, le maître de l'énigme.

Elle présentait les œuvres de cet artiste belge aux multiples facettes :  peintre, dessinateur, graveur, sculpteur ... 

Peintre de paysages si désespérément déserts ...

d'intérieurs, dont ce tableau au pot d'hortensias à la perspective inédite ...

d'intérieurs, dont ce tableau au pot d'hortensias à la perspective inédite ...

de portraits, notamment ceux de sa sœur ... 

Les dernières salles montraient comment il avait été fasciné par le dieu Hypnos, et comment cette fascination avait généré une évolution de son œuvre intégrant la photographie.

Déniché lors d'un retour tardif  en janvier dernier, un nouveau panneau détourné qui révèle les prémisses d'une évasion 

Démarré en octobre dernier, peu de temps après avoir acheté l'écheveau de laine et les explications du modèle au salon de Toulouse, j'ai terminé la réalisation de ce châle dimanche dernier, après m'y être exclusivement consacrée depuis le retour du dernier séjour parisien ... 

Plusieurs ateliers tricot, chez Muriel, lui ont été bénéfiques et l'appel de la chaussette m'a fait m'activer sur les derniers rangs ...  

Et pourtant ces derniers rangs, avec la bordure volantée augmentaient régulièrement d'environ 75 mailles au point de me faire arrêter mon plus grand ouvrage à ce jour : 363 mailles ! 

Il ne me reste plus qu'à le bloquer, mais il est déjà superbe !  

Il ne me reste plus qu'à le bloquer, mais il est déjà superbe !  

Un vendredi de janvier où il me restait un blanc d'œuf, mais plus assez de beurre pour faire des financiers j'ai farfouillé dans mes livres de cuisine et j'ai trouvé cette recette de petits fours qui m'a rappelé les après-midi chez des amies de ma grand-mère ... 

J'ai pris : 

100 g d'amandes en poudre
85 g de sucre en poudre 
1 blanc d'œuf
½ cuillère à café d’extrait d’amande amère
Confiture d'abricot
Amandes entières et cerises confites.

Préchauffer le four à 180°

Dans un saladier, verser la poudre d'amandes, ajouter le sucre et mélanger

Incorporer le blanc d'œuf et l’extrait d’amande amère

La texture de la pâte doit-être ferme, rajouter de la poudre d’amandes si besoin

Sur la plaque du four couverte de papier sulfurisé, déposer des boules de pâte (avec ou sans poche à douille cannelée)

Poser sur le dessus une demie-amande ou une demie-cerise confite

Badigeonner au pinceau de confiture d'abricot délayée avec un peu d’eau tiède

Enfourner pour une dizaine de minutes, jusqu’à ce que les bords de chaque gâteau soient à peine colorés

Déguster lentement ....  

Un double très coloré et en mouvement ... déniché en novembre 2018, sur le chemin d'un restaurant franco-britannique où nous avons nos habitudes ...