le blog de Bill et Marie

Déniché en novembre dernier, près de la place de l'Odéon, cet Invader-poulpe déployait ses tentacules au-dessus de l'entrée d'un hôtel alors que je m'en aller chercher des produits atlantiques à la boutique toute proche de LA Belle Iloise ...  

Cela faisait un moment que nous apercevions, sur différents sites internet, le magnifique escalier de l'atelier du peintre Gustave Moreau  ... 

Lors du séjour parisien de février, nous sommes allés visiter ce musée  ... pour le voir en vrai ! 

Le Musée est installé dans la maison de l'artiste qui y a conservé et mis en scène des souvenirs de ses parents et d'une des es amies ... De lui, peu de traces, quelques photos de familles seulement, car il estimait devoir s'effacer derrière son œuvre ... 

L'appartement est resté tel qu'il était à la mort de l'artiste, à la décoration très chargée en bibelots, cadres sur les murs, tel que c'était la mode à la fin du XIXème siècle ...

Au dessus de l'appartement se trouvaient les deux étages de l'atelier, reliés par le splendide et fameux escalier  ... 

Aux murs des deux niveaux de l'atelier, les tableaux de l'artistes, exposés selon la scénographie qu'il avait lui -même définie et spécifiée dans ses dispositions testamentaires ... 

Je ne connaissais pas vraiment l'œuvre de Gustave Moreau, j'ai cependant reconnu certains tableaux qui illustraient mes livres de français du lycée, illustrant principalement les textes de Lautréamont ... même si ce n'était ni mon auteur ni mon peintre préféré ! 

Enfin c'est ce que j'imagine, parce que quand on lit la liste de tous ceux qui venaient boire là ... 

Pour la toute nouvelle petite fille d'une de mes amies parisiennes, j'ai repris mes aiguilles et la laine layette pour tricoter une paire de chaussons bien genrés : du rose pour Alyna :) 

Et je les ai glissés dans un pochon fait dans une chute de drap en chanvre bordé d'un galon bien girly ...

L'enfant ne s'est pas prononcée, mais sa mère et sa grand-mère ont beaucoup aimé ! 

Fin février, j'ai eu envie de manger des pois chiche, mais de changer de ma recette habituelle déjà mitonnée la semaine précédente ... 

J'ai farfouillé dans mes livres, puis posé la question à Google, et quand j'ai lu qu'Isabelle proposait ce dahl sur son blog ... je l'ai réalisé aussitôt, en adaptant au contenu de mes placards ! 

J'ai pris 

1 boite de pois chiches cuits 
1 boite de pulpe de tomates 
2 oignons jaunes
1/2 sachet de pousses d'épinards
2 cuillères à soupe d'huile de tournesol
2 gousses d'ail
1 pouce de gingembre frais (à défaut j'ai mis 1/2 cuillère à café de gingembre moulu) 
1 cuillère à soupe de curcuma
1 cuillère à soupe de cumin en poudre
1 cuillère à café de poudre de curry
1 cuillère à café de paprika
1 cuillère à café de graines de cumin
1 cuillère à café de graines de moutarde
1/2 cuillère à café de flocons de piment (à défaut j'ai mis 1/2 cuillère à café de piment d'Espelette)
20 cl de lait de coco
sel, poivre
Pour servir, du yaourt grec nature bien froid

Peler et émincer les oignons ainsi que l'ail. 

Faire chauffer l'huile dans la cocotte et y faire dorer l'ail et l'oignon quelques minutes.

Ajouter toutes les épices et cuire une ou deux minutes en mélangeant, pour "torréfier" les épices et révéler leurs parfums.

Ajouter la boite de tomate, le lait de coco, saler, poivrer et faire mijoter 10 minutes.

Ajouter les pois chiches égouttés et poursuivre la cuisson 10 autres minutes à couvert.

Si la sauce réduit trop, vous pouvez rajouter un peu d'eau pour la détendre.

Une ou deux minutes avant de servir, ajouter les pousses d'épinard, le temps qu'elles cuisent à peine.

Au moment de déguster, ajouter une belle cuillère de yaourt grec sur le dessus

On s'est régalés ! 

Il a fallu attendre un siècle pour rendre hommage aux 46 morts et 97 blessés de cette usine de grenades qui a explosé en 1915 au cœur du treizième arrondissement parisien ! 

Lors du séjour parisien de janvier, nous sommes allés à la Galerie du Jeu de Paume, revoir avec un grand plaisir une exposition de photographies de l'artiste américaine Dorothea Lange.

Célèbre pour les portraits des migrants économiques (et écologiques) des années 30 qu'elle a réalisés pour le compte de la Farm Security Administration, et en particulier pour la Migrant Mother,

nous avons découvert d'autres aspects de ses œuvres, notamment celles réalisées dans les camps de japonais résidents américains, considérés comme des ennemis intérieurs après l'attaque de Pearl Harbor ...  

Exposition passionnante, très bien expliquée par des panneaux - pour une fois- bien lisibles, malgré la foule qui s'y pressait 

Nous avions planifié les dates de notre dernier séjour parisien en fonction de la programmation de l'Aiguille en fête ... 

Grâce aux Editions L'inédite, j'avais gagné une invitation et l'Enfant avait eu la joie d'en gagner une à l'Atelier.

Nous avons arpenté les allées, cherchant des idées pour de futurs projets, hésitant côté tissus ... 

Je suis restée sage côté Achats, ne craquant que pour ma liste : des aiguilles à chaussettes (2 mm avec un câble de 80 cm et un de 25) et un écheveau de laine ... 

mais aussi pour les tout petits lots de micro pelotes pour participer au  projet des Nymphéas en laine :) ​​​​​​​

Mes participations aux divers jeux et concours de la Fondation Orange continuent de porter leur fruits ... 

J'ai reçu "Edmond" d'Alexis Michalik et un recueil de nouvelles en février ...

Et côté Babelio, l'opération Masse critique "Non Fiction" m'a permis de recevoir Chronique impatiente de la mobilité quotidienne 

Nous venons de passer deux semaines à Paris ...

Deux semaines bien remplies

de rencontres avec l'Enfant et des amies,

de visites d'expositions, 

de musées inconnus et étonnants,

de découvertes d'artistes, 

d'un passage à l'Aiguille en Fête, 

de street-art, 

de rencontres d'auteurs, 

de lectures, de cuisine, de balades ...   

A suivre, pour les détails !