Marie Laberge
Publié le 13 Janvier 2007
J'ai découvert Marie Laberge en 2003 quand j'ai emprunté 'Gabrielle', le premier tome de la trilogie "Le goût du bonheur" à la bibliothèque de mon village ! A peine tournée la dernière page, j'y retournais pour le deuxième tome, 'Adelaïde', tant le suspense était grand et insoutenable ... puis j'ai dû attendre trois mois la parution et l'achat par cette bibliothèque de 'Florent', troisième et dernier tome qui était très bien mais pas aussi palpitant que les deux premiers.
J'avais tellement aimé ces livres que je les ai offerts par deux fois, à ma mère et à ma belle-mère ; je les ai aussi conseillés à Patricia, mon amie parisienne, qui a convaincu la bibliothèque de son entreprise de les acheter ...
Et toutes ont beaucoup aimé ces trois livres (bien qu'ils totalisent plus de deux mille pages) !
Et je vous les recommande vivement !
Les personnages y sont attachants, passionnés, passionants, ... Le suspense est extrèmement bien mené et les deux premiers tomes s'achèvent sur un dénouement inattendu qui impose de lire (et trouver) rapidement le volume suivant ...
Cette fresque se déroule au Québec des années 20 à 70, et, c'est vrai que j'ai beaucoup appris sur l'histoire et la vie quotidienne dans ce pays grâce à ces livres.
L'année dernière, j'ai lu 'Juillet', au ton différent, plus intimiste et au dénouement inattendu et inquiétant ...
Mais là, je suis déçue et en colère !
Je viens de terminer "Quelques adieux", que j'ai gobé (il n'y a pas d'autre terme qui convienne mieux) en deux jours !
Il est creux, insipide, inintéressant, nombriliste, aux personnages falots, transparents, à peine esquissés ... Aucun intérêt !
Ne perdez pas de temps à le lire !
La seule chose très bien dans ce livre ... c'est la couverture ! J'aime beaucoup cet arbre battu par le vent !