Hadrien et moi

Publié le 25 Mai 2006

J'avais 12 ans la première fois que j'ai entendu parlé d'Hadrien.

C'était en 1971, dans le Nord de l'Angleterre, à l'occasion de mon premier voyage dans ce pays.

Puis je l'ai oublié pendant de nombreuses années.

J'ai retrouvé sa trace bien des années plus tard, en 1998, en Grèce, à la fin d'une promenade dans un jardin athénien ... mais sans savoir que c'était lui.
 
Mais c'est en 2002, en Grèce à nouveau,  grâce à Marguerite, que je l'ai vraiment apprécié, connu et recherché.
Cette année là, avec elle pour guide, j'ai suivi Hadrien à la trace, depuis Eleusis, où il avait été initié et que nous avons traversée en partant pour Delphes où son ami nous attendait au Musée.
A Olympie, puis sur la côte Nord du Pélopponèse, la piste s'effaçait ...
Et c'est à Athènes que nous l'avons retrouvé, car il est partout dans cette ville qu'il aimait tant !
A chacun de nos voyages grecs suivants, je l'ai cherché, parfois trouvé, mais j'ai aussi déniché son ami alors que lui même se faisait plus discret.

Je l'ai retrouvé l'an dernier à Rome, dans toute sa splendeur impériale.

Pour notre voyage de cette année, j'ai emmené Marguerite avec nous, avec son aide et celle des autres guides, j'ai marché sur les mêmes chemins qu'Hadrien, sans encore aller visiter sa maison (mais promis, on lui rendra visite la prochaine fois ! ).
Je l'ai vu au Capitole, j'ai marché sur ses pas dans les rues de la Ville, j'ai pris son ami en photo à la Centrale Montemartini ... j'ai visité son mausolée.

Hadrien, ... c'est l'empereur bien sûr, dont Marguerite Yourcenar a si bien écrit les mémoires.

Le voilà :

Hadrien et moi

et voici le buste d'Antinoüs, son ami, admiré cette année à la Centrale Montemartini :

Hadrien et moi

Soldat de formation, mais épris de paix, Hadrien a consacré son règne à la consolidation des frontières de l'Empire et à la protection de ses habitants (cf la construction du mur qui porte son nom au nord de l'Angleterre), n'hésitant cependant pas à réprimer des révoltes insurrectionnelles.
Bâtisseur, gestionnaire, il a remis en état ou construit des acqueducs, des chantiers navals et favorisé le commerce.


Des villes nouvelles ont prospéré sous son règne, à l'abri des invasions barbares.

Rédigé par Bill

Publié dans #E' bella Italia !, #Roma

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A
Successeur de Trajan il a regné sur un empire romain au sommet de son extension. J'aime la majesté de cet empereur barbu. Congratulations pour ce blog passionnant. J'y reviendrai souvent!!! Ave :0010:
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