Je l'aimais (A. GAVALDA), Rien ne va plus (D. KENNEDY)
Publié le 4 Décembre 2005
Voilà 2 livres que j'ai fini récemment et dont
je n'ai pas encore parlé. Tout d'abord, "Je l'aimais" d'Ana Gavalda. J'ai beaucoup aimé. En lisant les premières pages, j'ai eu peur que ce soit un peu déprimant, mais en fait, c'est tout le contraire. C'est beau :-) Je vous le conseille, surtout que ce n'est pas très long.
Voici un résumé de l'histoire : Quand une rupture amoureuse permet à une jeune femme de découvrir la personnalité insoupconnée de son beau-père. Quoi de plus touchant que la mise en écho de deux solitudes : celle d 'un homme de 65 ans et de sa belle-fille qui vient d 'être quittée par le père de ses deux enfants. Un homme qui, pour la première fois se raconte et livre sa vie. Ou plutôt ce qu 'il n 'a pas vécu : l'amour ! Des mots emprunts de douleur pour une belle leçon de liberté et d 'espoir !
Par contre, je suis un peu plus mitigée concernant "Rien ne va plus" de Douglas Kennedy ... Son style est toujours aussi agréable à lire ; mais l'histoire, bien qu'elle dénonce certains aspects de la société américaine, est trop "belle" pour y croire. Bref, "L'homme qui voulait vivre sa vie" était terriblement mieux ...
Résumé de l'histoire : Comme tout scénariste d'Hollywood, David Armitage aspire à devenir riche et célèbre. Marié depuis onze ans à Lucy et père d'une petite Caitlin, il ne supporte plus la médiocrité d'une vie rythmée par des disputes incessantes. Mais, alors qu'il pensait sa carrière mort-née, l'incroyable se produit : l'un de ses scénarios, acheté par la télévision, connaît un succès retentissant. Nouvelle coqueluche d'Hollywood, David peut enfin mener l'existence dont il avait toujours rêvé, au côté d'une jeune productrice aux dents longues... Jusqu'au jour où Philip Fleck, un milliardaire cinéphile, lui propose une étrange collaboration. Sans le savoir, David tombe alors dans une spirale infernale dont il ne pourra sortir qu'au prix d'une complète remise en question.Touchant portrait d'un homme en proie aux caprices du destin, critique au vitriol d'une Amérique inhumaine et corrompue, un palpitant roman noir aux dialogues pétillants d'humour, façon Kennedy.