Un mois où l'automne s'est très vite installé, et où, dès les premiers journées, bien pluvieuses, il a fallu remiser T-shirts et jupes en toile au profit des chemisiers à manches longues et des jupes doublées.
Un mois où nous avons cuisiné, à deux mains ou à quatre, des produits de saison, les combinant en recettes classiques [velouté de butternut, velouté de crevettes, salade poulette, quiche lardons fumés-champignons, cannelonni de courgettes, Poulet à l'américaine, Irish stew, pudding écossais aux fruits confits, crumble aux pommes (mais aussi crumble aux pommes & poires, aux pommes & framboises, aux pommes & poires & gingembre confit)], inédites voire vintage (tourin à l'ail, pâté aux pommes de terre, tarte aux épinards et aux raisins frais, Civet de lapin, omelette au persil et fromages, rôti de porc à la sauge)
Un mois où nous avons continué d'apprécier les propositions de nos robinets à images en visionnant de nombreux films, des séries ainsi que des documentaires. Nous avons notamment découvert la série israélienne Hatufim, sortie en 2012, qui raconte le retour au pays de deux soldats israéliens, prisonniers de guerre au Liban pendant dix-sept ans.
Un mois où nous avons continué d'aller au restaurant, à la campagne, au Pastel, et, plus près de chez nous, chez Zen Asie et chez Les 3 Brasseurs qui ont une carte de fidélité très addictive. Nous avons aussi testé L'escarbille, envisagé déjà lors de notre arrivée dans la région, il y a plus de 20 ans !
Un mois où j'ai peiné sur mes lectures. D'autres activités étaient plus attirantes, les romans en cours moins passionnants ...
Un mois où mes tricots ont bien avancé, notamment grâce aux ateliers, organisés par Muriel, dans sa maison si accueillante. Le passage de l'agglomération toulousaine en zone d'alerte renforcée a mis un point d'arrêt aux tricots-frites mensuels.
Mon Reagan prend forme, l'Homme aura bientôt une nouvelle paire de chaussettes et Innocent des bonnets pour coiffer ses mini bouteilles.
Un mois où je me suis remise au patchwork, exhumant Ribbons, endormi depuis plus d'un an. J'en ai fini l'assemblage des blocs puis des bandes avant de le border d'un tissu uni. J'ai monté le sandwich, les trois couches du top + le molleton + la doublure du dos, et je les ai bâties, le rendant ainsi prêt à matelasser.
Un mois où je me suis replongée dans mes recherches généalogiques, pour retrouver le cursus des arrière grands-parents maternels de l'Homme, instituteurs publics au début du XXème siècle dans le Puy-de-Dôme. Cela m'a permis de découvrir que leur âge de départ en retraite était à 52 ans et 9 mois, tant pour les femmes que pour les hommes, dont le temps de service militaire était ajouté aux services civils. Cette mise en inactivité du personnel enseignant était inscrite au Journal Officiel de la République française !
Du côté de ma famille maternelle, j'ai eu la surprise de découvrir qu'en 1856, un de mes ancêtres, employé aux chemins de fer, avait vécu dans le village où je réside depuis 1999. Sa première épouse, à peine âgée de 20 ans, y était décédée !
Un mois qui s'achève dans un nouveau confinement ... alors que nous attendions la fin des vacances scolaires, pour partir à notre tour en vacances, loin de la foule !