Publié le 21 Janvier 2020
Le Musée Ingres de mon enfance vient d'être profondément rénové et, ce faisant, a changé de nom pour honorer le deuxième artiste de la ville : Antoine Bourdelle.
C'est donc ce Musée Ingres-Bourdelle, alias MIB, que nous avons visité mi-décembre.
La visite commence par une présentation d'œuvres prêtées par des musées parisiens, d'artistes inspirés par Ingres ou Bourdelle ...
La salle suivante présentait des œuvres d'artistes contemporains inspirés par Ingres, et qui ont reproduit , à leur façon certains tableaux du Maître que l'on reconnaît bien ...
J'aime beaucoup la reprise de Madame Gonse avec une pomme de Magritte, peinte par Braco Dimitrikevic, tout comme Monsieur Bertin revisité par Gaël Davrinche !
Protégés de la lumière dans de grands tiroirs verticaux, les dessins d'Ingres, enfin visible, donnaient à voir toute la préparation des œuvres et nombre de leurs variantes ...
Ingres avait légué la majeure partie de sa collection de tableaux au Musée de Montauban, touit comme d'autres mécènes locaux comme le baron de Mortarieu, Edmond Michelet (autre gloire locale) ou Henri Lapauze.
On peut donc admirer au MIB des œuvres de Tiepolo, Greuze, Boucher, Géricualt ou chasseriau ainsi qu'une étonnante armure asiatique !
Dans la salle dédiée aux tableaux d'Ingres, nous avons retrouvé Madame Caroline Gonse (qui a récupéré son prénom) que nous avions croisée à Paris l'année dernière, mais aussi Angélique délivrée par Roger et tous ces autres tableaux que je savoure en ce lieu depuis cinq décennies ...
Le violon et la boîte de peinture de l’artiste m'ont toujours émue.
Un panneau explicatif décrivait la vie de J.A.D. Ingres, en spécifiant les lieux où il avait vécu, tant à Rome (via Gregoriana, entre Spagna et San Andrea della Fratte, où j'avais un jour vu la plaque apposée sur le mur), qu'à Paris où je découvris qu'il avait habité rue Visconti, cette même rue où Balzac avait son imprimerie !
Je prévois d'y repasser lors d'un prochain séjour !
Nous ne nous sommes pas attardés dans les salles dédiées à Bourdelle
Habitués de son Musée-Atelier parisien, où les œuvres de l'artiste sont montrées aux différents stades de création et installées dans des salles monumentales où elles prennent leurs aises, nous connaissons bien les différentes facettes de son travail dont seuls quelques exemples majeurs sont présentés à Montauban.
Et pour finir, nous sommes descendus dans la fameuse salle du Prince Noir où trône toujours la table de torture qui me fait frémir depuis mon enfance !