C'est sûr, en cette période, le sapin est un incontournable.
Si on ne sacrifiait qu'à un élément de décoration, c'est bien sûr lui qui resterait, encore et toujours, et qui dominerait le séjour de toute sa hauteur et de ses lumières ...

Mais il n'y a pas que lui !

Depuis que nous avons quitté la région parisienne, je réalise aussi une couronne pour la porte d'entrée.

J'ai trouvé, il y a quelques années, un support en branchages chez mon Suédois favori, et, chaque année, je le customise différemment :

En voilà la première version de cette année 2006 :

Cette première version va évoluer dans le courant de la semaine car je ne pense pas que les branches de sapin (tombées du grand) et les feuilles de clémentines corses tiendront bien longtemps ... et je sais déjà avec quoi je les remplacerai ... 

Rendez-vous dans quelques jours pour la version 2  ....

Vous pouvez voir là la version 2005 .

J'ai découvert Shyam Selvadurai en 2004, quand une collègue m'a prété 'Jardins de Cannelle'.
J'avais beaucoup aimé le ton de ce livre, l'ambiance un peu surannée de la vie à Ceylan dans une ambiance fin de règne, au sein d'une grande villa où se cotoyaient plusieurs générations, près des Jardins de Cannelle, le parc de Colombo.

Avec 'Drôle de garçon', son premier roman, l'auteur traite principalement de la découverte de sa différence par un jeune garçon.
Peu attiré par le cricket, il préférait, enfant, jouer avec ses cousines, et en particulier, adorait se déguiser.
En grandissant, le regard d'une cousine de retour de l'étranger l'obligera à retourner dans le camp des garçons ....
La découverte de sa sexualité, et plus  précisément de son homosexualité dans une société, et d'un père, qui la réprouve sera ensuite décrit très sobrement et développé parralélement à la description de la tourmente politique qui secoua le Sri-Lanka vers la fin des années 70, et en particulier de la montée du racisme et des affrontements entre cinghalais et tamouls qui se solda par l'exode massif des tamouls vers le Canada, les USA ou la France.
La description de la société, des modes de vie sri-lankais, est intéressante.
La toute puissance des mères sur les enfants, en l'absence des pères en permanence absents pour voyages d'affaires, l'hésitation /tentation de l'exil...
Les problèmes politiques et raciaux sont évoqués par petites touches, au travers du regard de cet adolescent qui se cherche, et qui assiste en spectateur privilégié aux troubles des adultes.

J'attends avec impatience la prochaine production de cet auteur qui vit désormais au Canada.

Après avoir quand même bien attendu, nous avons décoré le sapin hier après midi , mais j'ai attendu ce matin et (un peu) de lumière naturelle pour le photographier !

Ce n'est pas un sapin à thème, c'est un sapin chargé de souvenirs ...

Depuis 26 ans que nous en décorons un chaque fin d'année, nous avons accumulé tout un tas de babioles, au fil  de nos voyages, des broderies, et, il y a longtemps, des travaux d'école de Marie ...
Chaque année nous rajoutons quelques objets, reçus en cadeau ou achetés, voire brodés quand les échanges de Noël m'en lasissent le temps (pour l'instant, je n'ai encore rien fait pour nous cette année ! )

Et comme depuis hier, j'ai découvert, et je m'amuse, avec  Flickr.com et ses flicker toys, je vous présente le sapin et ses décos en mosaïque !

En écoute : France Culture en différé ... De bouche à oreille et Les papous dans la tête  ... un régal !

Je vous ai dit il y a quelque temps que je compte offrir cet ouvrage pour Noël ... Je dois donc y consacrer impérativement quelques heures chaque semaine !

J'ai quand même bien avancé. Voilà, enfin terminée, la couverture de cette trousse :

Mine de rien, elle a beaucoup voyagé ... commencée en Angleterre au mois d'août, elle m'a accompagnée à Saint Malo au mois d'octobre et à plusieurs reprises lors de déplacements professionnels à Paris  

J'ai commencé à broder les poches intérieures ... mais je ne vous les montrerai qu'après montage ...

C'est un plaisir de retrouver des vendredis libres, sans activités dans ma firme s'entend.

La journée a donc commencé par une expédition avec l'Homme de la Maison*, en vacances depuis hier, chez Botanic pour trouver le sapin de nos rêves (grand, bien proportionné, sentant bon, ne perdant pas ses aiguilles, ... ) mais Botanic n'ouvrait qu'à 10 heures :-(

Nous sommes donc allés faire un tour à la FNAC, où j'ai continué de faire le plein de cadeaux (mais je n'en dirai pas un mot ici ... les récipiendaires fréquentant ce blog !)

Le sapin de nos rêves existait bien et nous l'avons ramené à la maison, où il attend patiemment ses décorations !
En effet, j'ai juste accroché (pour l'instant) les décos 2006 : le cadeau de VJ, et les deux achetées chez Bouchara (maison en papier kraft) et Habitat Montparnasse (renne bleu ciel)  

J'ai consacré ensuite mon après midi à la rédaction des cartes de voeux de la ronde d'Accroforum, puis au finitionnage et au montage des derniers ouvrages confectionnés pour les échanges de Noël.

Finalement, j'ai emballé ces cadeaux et procédé à leur expédition depuis le bureau de poste de mon village (in extremis, j'y suis arrivée 5 minutes avant la fermeture !). 

Et voilà le travail :

* appellation déposée par Sylvie de Toulouse et que je lui ai honteusement piquée (l'appellation, pas l'Homme !)

La première à avoir lancé un échange de Noël, cette année fut Adelaïde, sur son blog-chaudron ... et je m'y suis inscrite, tout comme Talie d'ailleurs.

Il fallait réaliser une bricole, un coussinet à accrocher dans le sapin ...

Voilà ce que j'ai préparé :

un coussinet brodé inspiré d'un modèle d'Alphabets (Noël 2003), brodé en DMC dégradé.

Je l'ai accompagné d'autres petites bricoles réalisées le jour du lancement de l'atelier 'Mère Noël' :

Le colis est parti chez Claudine b. dans un département voisin du mien ! 

Et de mon côté, j'ai reçu ce superbe sac de Cécile J :

Je l'ai acheté en occas', mais j'aurais aussi bien pu (et dû) l'acheter neuf car il me tentait depuis un moment !

L'histoire : Chiyo est une petite fille, elle habite avec sa soeur et ses parents, dans une maison "ivre", dans un village de pêcheur éloigné de tout. Sa mère est malade et son père est agé. C'est alors que Chiyo et sa soeur sont achetées et amenées à Tokyo. Chiyo découvre un unviers totalement différent de celui qu'elle connaissait et met du temps à se faire à sa nouvelle condition de servante, maltraitée par la geisha de la maison, Hatsumomo, ainsi que par Mère. Au fil des évènements, Chiyo a l'opportunité de commencer sa formation de geisha...

Ce livre est génial ! Le roman est conté par Chiyo, alors à la retraite et installée à New-York. Ce que j'ai aimé, c'est ce regard sur son expérience. Parfois, elle nous dit ce qu'elle n'a appris que plus tard, ce qui rend le récit très vivant. J'ai trouvé l'histoire vraiment passionnante et j'ai appris plein de choses sur les geisha :-) A lire !!!!

J'ai lu ce livre en 2000, pendant des vacances, et je l'ai beaucoup apprécié moi aussi !

Je suis rentrée 'balade' de Paris...

Un rhume qui s'éternise et qui a viré otite sur le vol du retour

J'ai donc été voir mon médecin mercredi matin, puis j'ai passé la journée au chaud !

Et comme j'avais tous les ingrédients nécessaires dans le congélateur, je me suis préparée une recette de 'chicken soup', selon la recette trouvée il y a une dizaine d'années dans le magazine américain Woman's day.

Pour obtenir 12 "tasses", il faut :

2 blancs de poulet ou 1/2 poulet coupé en morceaux (500g min)
3 litres d'eau
4 cubes de bouillon de volaille (moi je prends des Maggi !)
6 carottes
2 branches de céleri
2 oignons

Mettre les blancs de poulet dans une cocotte avec de l'eau froide. Faire bouillir puis écumer.
A jouter les oignons coupés en 4, les carottes coupées en rondelles et les branches de céleri en petits morceaux.
Laisser mijoter une heure et demie.
Au bout de ce temps, désossez et enlever la peau du poulet, et le couper en petits morceaux. 
Remettre ces morceaux dans la soupe.

Cette soupe peut se manger telle quelle ... mais elle peut également servir de base à des variantes plus originales qui la transforment en plat unique ...

Voilà celle que nous préférons. 

(les quantités sont données pour deux, en version plat unique).

Version bostonnienne
Prendre 3 tasses de chicken soup 
et y ajouter :
une petite boite de haricots blancs égouttés,
une petite boite de tomates pelées,
300 grammes d'épinards surgelés (3 blocs ou 9 galets).  
Parsemer d'épices à l'italienne (Ducros).  
Servir avec du parmesan râpé

Pour la première fois depuis que Marie est étudiante à Paris, j'ai réussi à coupler déplacement professionnel et week end parisien !

C'est ainsi que pour assister à une réunion à Nanterre le mardi, nous sommes partis ... samedi matin ...  en avion ;-) 

Et, comme cela avait déjà été le cas au mois de novembre, notre week end fut très actif avec une promenade dans le Marais samedi après midi sous le soleil, une visite du Musée Picasso dimanche matin, un retour au Louvre lundi matin (je suis contente d'avoir pu visiter l'expo Hogarth) avant un petit tour chez Madame-la-Mercière-du-Comptoir ....   

Le tout ponctué de repas au restaurant, de petit-déjeuner et de pauses-café au Starbucks Alésia (mmmh leurs scones au sirop d'érable, leurs muffins aux pralines et leur brioche façon pain perdu) ....

Et j'ai encore vu des extra-terrestres, en groupe, tout près de la rue Debelleyme, pas très loin du Cirque D'Hiver :

Et hier, galère RER matinale pour rejoindre Nanterre (cela avait déjà été le cas en septembre !), où la réunion a fini si tôt que j'ai pu prendre un vol deux heures avant celui où j'avais une réservation ...

La courverture plutôt marquante de "Thornytorinx" m'avait interpellé, mais après avoir hésité, puis lu les premiers mots de la préface, je l'avais reposé :

"J'ai vomi partout. Partout où j'ai pu. Autant que j'ai pu. N'importe où, n'importe quoi, n'importe quand."

J'ai fini par l'acheter quand je l'ai vu en occas'.

L'histoire : Son histoire commence quand elle est en prépa, puis elle raconte son intégration d'une grande école de commerce et c'est là que commence son problème avec la nourriture.

Lecture rapide (point positif car ça ne servait à rien de faire plus long). J'ai préféré la première moitié du livre à la deuxième, plus répétitive. J'ai bien aimé la partie où elle raconte son expérience du Japon, assez critique (et ce fut une bonne surprise, car je ne savais pas qu'il en était question !). Si ce sujet vous intéresse, ce livre pourra vous plaire. Un des points négatifs est que son ton m'a un peu rappelé, par moments, celui de Sophie Talneau, dans "On vous rappellera"...