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Après avoir choisi les boites aux lettres comme support de ses œuvres, l'artiste C215 a réalisé une série de portraits d'hommes illustres sur les armoires électriques situées autour du Panthéon. 

Après Voltaire et Diderot, voici Rousseau, déniché le même soir de janvier 2019 où il faisait bien froid ! 

La Butte aux Cailles est nichée dans le treizième arrondissement parisien et tient son nom de Pierre Caille qui en acheta des terrains au XVI^ème siècle ! 

Industrieuse depuis le XVII^ème siècle, avec l'exploitation des carrières (qui aujourd'hui la fragilise), les tanneries, teintureries et blanchisseries installées le long des berges de la Bièvre, elle est restée à la périphérie de Paris, hors de l'enceinte des Fermiers Généraux ...  

Après avoir vu l'atterrissage de la première montgolfière en 1783, avoir été le siège d'une bataille entre communards et Versaillais en 1871, la Butte-aux-Cailles est aujourd'hui le paradis des graffeurs qui affichent leurs œuvres sur les murs du quartier.

Voilà une première série de leurs productions, dénichée un jour de mars où nous allions acheter du miel dans la boutique Les abeilles.  

On découvre parfois, sous nos pieds la trace des différents bras morts d'une rivière qui y coula, avant d'être enterrée, mais aussi ses bras vifs  ...  

Lors du séjour parisien de début mars, nous avons continué notre exploration des musées parisiens en allant tout près du parc Monceau visiter le Musée Cernuschi, dédié aux arts asiatiques 

Deux lions en pierre gardaient la porte d'entrée, encadrée côté intérieur par deux grands vases superbes 

Un Bouddha immense trônait au centre de la première salle 

des figurines en terre cuite de toute beauté ...

J'ai été fascinée par la finesse des musiciennes à cheval ... 

Une exposition d'éventail et de paravents dans les dernières salles m'a rappelé ceux que j'avais découverts l'année dernière au Musée de Gaillac ... 

Bref une visite passionnante qui complète bien celle du Musée Guimet :) 

Après avoir choisi les boites aux lettres comme support de ses œuvres, l'artiste C215 a réalisé une série de portraits d'hommes illustres sur les armoires électriques situées autour du Panthéon. 

Après Voltaire, voilà Diderot déniché un soir de janvier 2019 où il faisait bien froid ! 

En sortant de la galerie Les Douches, nous avons découvert de superbes spécimens de street art. 

Petites statuettes sur un pignon, personnage Lego géant et colonne en trompe l'œil ... 

Fresques géantes sur d'autres ... 

Fresques géantes sur d'autres ... 

Nous avons découvert Vivan Maier il y a quelques années quand ARTE a diffusé un documentaire racontant l'histoire de ce lot de photos acheté par hasard par John Maloof qui recueillait des documents pour écrire un livre sur Chicago. 

Il numérise les négatifs achetés et les vend sur eBay, jusqu'au moment où, alerté par un professeur d'art, il en découvre la qualité.

Il recherche alors leur auteur, Vivian Maier, dont il a relevé le nom sur une enveloppe de photos ... quelques jours à peine après son décès  ... 

John Maloof publiera  Vivian Maier, Street Photographer.

On totalise aujourd'hui plus de 120 000 négatifs de photos prises par Vivian Maier. 

De nombreuses expositions lui sont consacrées permettant de découvrir ces scènes de rues, ce regard tendre et amusé qu'elle portait sur les gens ordinaires, mais aussi tous ces auto-portraits, pris dans des miroirs, en ombre chinoise sur le sable d'une plage  ... 

Lors de notre séjour parisien de début mars, nous avons eu la chance de voir quelques une de ses photos  à la Galerie les Douches 

Cette galerie est étonnante : installée dans d'anciennes douches publiques, elle a gardé en effet l'architecture du lieu originel :) 

Cette galerie est étonnante : installée dans d'anciennes douches publiques, elle a gardé en effet l'architecture du lieu originel ... et mérite donc largement le détour ! 

Nous venons de passer dix jours à Paris ...

Dix jours bien remplis

de rencontres avec l'Enfant et des amies,

de visites guidées de lieux inconnus

d'expositions et de musées, 

de street-art et de chasse aux œuvres d'Invader ...

de rencontres d'auteurs, 

de lectures, de cuisine, de balades ...   

Nous avons eu la chance de pouvoir visiter l'exposition 'Foujita' qui offrait une rétrospective très complète de l'œuvre du peintre japonais de Montparnasse lors de notre séjour parisien de début mars.

Je ne connaissais du peintre que son autoportrait, sa frange caractéristique et je me souvenais qu'il avait fréquenté le Montparnasse des années folles !

J'ai découvert un peintre voyageur, qui avait multiplié les expériences, les voyages et les rencontres ...

Dès son arrivée à Paris en 1913, il avait rencontré Picasso. Il avait fréquenté les grands artistes de l'époque de Juan Gris à Modigliani, Soutine ou Matisse, et vécut rue Delambre avec Fernande sa première épouse.

Il devient célèbre en Europe et jusqu'aux Etats Unis ... mène la grande vie avec Youki sa nouvelle égérie jusqu'à ce qu'un redressement fiscal lui impose de retourner seul au Japon, Youki étant partie avec Robert Desnos ! 

Il passera une partie des années 30 en Amérique latine avec son modèle Madeleine, puis revient au Japon où il "collabora de la façon la plus active et la plus énergique avec l’armée au travers de son travail artistique ".

Protégé par le Général Mac Arthur, il rejoindra les Etats Unis en 1949, et revient à Paris en 1950.

Il y a bien longtemps, je m'étais trompée en passant une commande de billet à mon CE, obtenant  des places pour une visite guidée de la Philharmonie de Paris et non pour l'exposition Barbara ... 

Le temps a passé, et c'est seulement mi-mars que nous avons utilisé ces billets pour découvrir un lieu étonnant ! 

La visite commence dans la Cité de la Musique où les grands espaces intérieurs s'ouvrent sur l'extérieur à la belle saison (pas ce jour-là, il y avait un vent terrible) et où tout endroit est prévu pour faire ou écouter de la musique comme ce grand escalier équipé de sièges ! 

Une traversée à l'air libre, permettant d'admirer les volumes de la Philharmonie sorte de nautile brillant posé sur la verdure du Parc de La Villette ... 

A l'intérieur un couloir en courbes douces impose le mouvement, le plafond tout en courbes l'accompagne ...

L'extérieur paraissait opaque mais de l'intérieur, on découvre que les vitrages laissent passer la lumière en la tamisant et permettent d'apercevoir d'un côté le périphérique (très fluide en ce dimanche matin ) et de l'autre, la Géode ...  

Nous avons pu pénétrer dans les salles de répétition et découvrir les différents moyens utilisés pour insonoriser la pièce, modifier le son produit en l'amplifiant ou l'assourdissant en déplaçant les différents plafonds mobiles, cloisons et panneaux muraux.

Pour terminer cette visite, nous avons pu accéder à la grande salle, l'auditorium Pierre Boulez, et en admirer l'architecture à défaut de l'acoustique  ...

Nous reviendrons pour assister à un concert !