le blog de Bill et Marie

Nouveau vendredi travaillé ... mais celui là il revient tous les ans :-((

En effet lundi, j'accompagne le Comité de Direction de ma firme à Paris où nous allons présenter nos projets de bilan 2006 et de contrat de gestion 2007 aux Experts des Fonctions Centrales ...
Les gentils vont nous dire 'Pas mal ... mais... ', vous auriez pu ajouter ceci,
Les inquiets vont nous demander pourquoi on n'a pas davantage parlé d'eux et mentionné tout le travail fait en collaboration (et accessoirement, pourquoi nous n'avons pas dit combien on est contents qu'ils existent !) ...
Les méchants vont nous dire que nous avons trop parlé de nos réussites et oublié de mentionner nos faiblesses (c'est même pas vrai !) et que nous avons encore tant de progrès à faire pour rejoindre les autres (... mais comme ils disent ça à tout le monde, on ne les croit pas vraiment ! )

Donc hier, je suis allée travailler pour peaufiner encore et toujours les 'slides' (les pages, c'est la même chose en moins technocratique) de présentation, avant la validation par Numéro 2 à son retour de 3 jours à Paris (entre 16h et 19h45) !

Mais à midi, je me suis fait plaisir...

Je suis allée en ville, selon la terminologie toulousaine consacrée, et j'ai fait quelques courses !

D'abord chez Alphabets, pour des fils nuancés nécessaires à la réalisation de coussinets de Noël ... mais j'ai aussi craqué pour la fiche Primitive Tree de Ewe and Eye and Friends ... ça fait un an que je n'avais pas acheté de fiches de ces créatrices ... :-)) et deux petits Bent Creek (tout petits !)

Ensuite, chez Cousines et Cie pour un lot de tissus patch "Noël" (c'est eux qui le disent), et au Petit Comptoir pour 30 cm de tissu beige à fleurs rouges qui entreront bientôt dans la composition de nouveaux blocs de patchwork.

Cela fut suivi d'un petit tour chez Casa puis Bouchara pour des décorations de Noël (pour notre sapin, pour les bottes et crackers de Noël mais aussi pour des échanges) puis chez Phildar pour des aiguilles à torsades et deux pelotes de laine pour m'entraîner aux torsades (et éventuellement me faire une petite écharpe) avant d'attaquer l'écharpe d'hiver pour Marie (avec la laine achetée lors de notre dernière visite chez Madame la Mercière du Comptoir)

Après un saut chez L'Occitane, j'ai repris le métro et je suis revenue au boulot une heure 30 après être partie !

Ayant déjà fait deux essais infructueux avec Amélie Nothomb, j'ai décidé de revenir à la charge en m'attaquant à son premier roman : Hygiène de l'assassin.

L'histoire (par la Fnac) : Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n’a plus que deux mois à vivre. Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l’écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu.

Eh bien... je n'ai pas été emballée, j'ai même plutôt été écoeurée. Pretextat Tach est un personnage repoussant tant par son aspect physique, que par sa façon de s'exprimer. Il m'a mise mal à l'aise. Et puis je trouve la fin... dans la continuité de l'oeuvre, c'est sur, mais ça part dans l'absurde, enfin... Je n'ai pas trop accroché !!

J'ai lu ce livre pratiquement à sa sortie, il y a longtemps. Il avait été encensé par la critique, la bibliothèque de ma firme l'avait acheté ...
Un soir alors que je rentrais à la maison, par la ligne 8 du métro (Balard - Créteil), la personne assise face à moi m'a vu grimacer et m'a dit "si c'est si horrible, vous devriez laisser tomber cette lecture !"   
Tout ça pour dire que je partage tout à fait l'avis de Marie sur le personnage de Pretextat Tach. Mais j'avais fini le livre, l'écriture d'Amélie Nothomb le méritait.
Depuis, j'en ai lu sept autres, mon préféré fut et demeure 'Stupeur et Tremblements' mais je n'en ai plus lu aucun depuis 2003 et 'Robert des noms propres' qui m'avait un peu déçue. 

Ca n'a rien à voir, mais... ça y est ! On est en décembre ! Bientôt Noël :-) 

Il y a quelques semaines, j'ai dégusté chez mon amie parisienne des cannelés fait maison. Ils étaient délicieux, et Patricia m'ayant assuré que c'était facile à faire ... j'ai décidé de me lancer !

Mais je n'avais pas de moules à cannelés. Une offre Mathon est arrivée à point nommé pour y remédier. 

J'ai reçu le paquet vendredi dernier et j'ai testé aussitôt la recette qui accompagnait ces moules (Patricia, le week end prochain, je testerai TA recette !)

Voilà donc cette première recette :

Pour 8 grands cannelés, il faut :

1/4 de litre de lait
25 g de beurrre
50 g de farine
100 g de sucre semoule
1 oeuf + 1 jaune d'oeuf
1/2 cuillère à café d'extrait de vanille
1/2 cuillère à soupe de rhum

Faire bouillir le lait et le beurre
Dans un bol mélanger la farine et le sucre
Battre le jaune d'oeuf et l'oeuf entier et les incorporer à la farine et au sucre
Ajouter le rhum, le mélange beurre-lait petit à petit tout en continuant de battre au fouet. La pâte doit être aussi fluide qu'une pâte à crêpes.
Aromatiser avec l'extrait de vanille puis éliminer les éventuels grumeaux
Laisser reposer 24 heures au frigo
Préchauffer le four à 250°
Garnir de pâte le moule en silicone
Cuire 15 mn à 250° puis 1 heure à 180° pour que les cannelés aient une croûte brune et un intérieur moelleux.
Démouler dès la sortie du four.
Déguster froid

Ils étaient TRES bons... mais peut être pas assez croustillants à mon goût, je pense prolonger la cuisson à 250° quelques minutes de plus la prochaine fois !

Pour être sûre d'avancer sur mes ouvrages destinés aux échanges d'ouvrages brodés, je limite en semaine le temps que je consacre au patchwork !

C'est ainsi qu'entre lundi (devant les trois derniers épisodes de 'Eyes' sur Canal Jimmy et mardi (devant 'Palais Royal' de Valérie Lemercier) soirs,  je suis quand même parvenue à relier les bandes qui complétaient le troisième bloc, le nine patch (bis) que voici ....

Je vais maintenant pouvoir me consacrer tout doucement à 'la feuille d'érable', dont j'ai taillé les morceaux le week end dernier...

A suivre ...  

Je l'ai acheté à St-Malo, il y a un mois. J'étais avec mon amoureux et on cherchait une librairie parce qu'il n'avait plus rien à lire. Je profitais alors de l'occasion pour me procurer un roman d'un auteur de la région ou se déroulant dans la région. Après maintes recherches et toujours les mains vides (et, surtout, ne pouvant me résoudre à quitter la librairie les mains vides, malgré une PAL impressionnante), je me suis rabattue sur "La joueuse de go", de Shan Sa, qui me faisait de l'oeil depuis quelques temps. Plus éloigné de la région bretonne, on ne fait pas ;-)

L'histoire : La narration est originale : on alterne les chapitres (courts) racontés par une jeune chinoise et par un soldat japonais. L'histoire se déroule sous l'occupation de la Chine par les japonais.

Je n'ai pas trop envie de décrire davantage ce livre... j'ai l'impression que sa magie s'effacerait (un peu). Eh puis je ne veux pas en dire trop pour ceux qui ne l'aurait pas lu... Faites-moi confiance, achetez ce livre les yeux fermés :-)

Je ne sais pas si mes articles sont assez étoffés, si vous voudriez que je développe davantage les résumés... J'ai toujours peur d'en dire trop, pour ceux qui ne l'ont pas lu, mais du coup, je ne dis jamais non plus totalement ce que j'en pense :-)

Si vous voulez savoir ce que j'en ai pensé, passez en surbrillance la zone ci-dessous :-)

Ce qui m'a beaucoup plu, c'est que les deux personnages se croisent autour dans une situation inattendue (si on exclut le titre du livre !). Eh puis la fin... Je ne m'attendais pas du tout à cela et c'est pourquoi ce livre m'a tant marquée. Depuis, j'ai lu les premiers livres de Shan Sa ; ils sont très bien eux-aussi, mais j'ai trouvé que seule "La joueuse de go" était aussi fort, aussi abouti. Bref, j'ai beaucoup aimé :-)

note : ce livre a été récompensé par le prix Goncourt des lycéens 2001 !! Comme quoi...

En écoute : RMC (note rédigée dimanche 26 novembre au soir, pendant Lyon-Auxerre ! Lyon est champion d'Automne snif snif...)

Complément rédigé mardi 28

J'ai terminé ce livre hier soir. Qu'en dire ... Dans une grande simplicité de scènes et de mots, au travers de fragments de vie quotidienne, on pénètre au coeur de ces deux êtres que tout devrait séparer mais que leurs solitudes, leurs différences, rassemblent dans un monde qui les déclare ennemis.  Le dernier chapitre est un monument.
Comme Marie, je pense qu'il s'agit d'un roman qui fera date, ce n'est pas le livre d'une saison ou d'une époque. 

Je vous le recommande chaudement.

Marie m'a récemment fait découvrir le blog d'Anaïk, "Le confit, c'est pas gras".

Cette allusion culinaro-cinématographique m'ayant alléchée, je suis allée découvrir ses recettes et depuis, je suis accro à ses semaines thématiques où un ingrédient est décliné en recettes pendant une semaine.

Mais je ne les avais pas encore testées.

C'est chose faite depuis le week end dernier où j'ai confectionné le cake marbré tapenade-tomates , qu'Anaïk a proposé le 17 novembre.

Il faut :

220 g de farine
4 oeufs
4 cuillères à soupe de vin blanc
6 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 sachet de levure chimique
100 g de tapenade noire ... les pots de Mr Carrefour ne font que 90 g :-(
1 poignée de pignons
100 g de feta ... je n'avais que des palets de chèvre
1 petite boîte de concentré de tomates
6 tomates séchées à l'huile (j'ai pris des tomates confites maison)
1 cuillère à soupe de persil haché
Sel, poivre

Préchauffer le four à 210 °C.

Mélanger la farine, la levure, un peu de sel et du poivre dans un saladier. Ajouter l'huile d'olive, les oeufs battus et le vin blanc et bien mélanger pour que le mélange soit homogène.
Séparer la pâte en deux parties :

• Dans la première, incorporer la tapenade, les pignons et le persil.
• Dans la deuxième, incorporer le concentré de tomates, les tomates séchées en petits morceaux et la feta émiettée.

Dans un moule à cake, alterner deux couches de mélange à la tapenade avec deux couches de mélange à la tomate.

Faire cuire à 210 °C pendant 15 mn, puis baisser la température à 160 °C et prolonger la cuisson d'environ 40 minutes.

Ce cake est EXCELLENT et en plus trés joli à voir :

 

... ça faisait un moment que je ne m'étais pas renouvelée sur le front des cakes salés, mais je pense que celui-ci aura les honneurs à Noël ... (sans fromage cependant !)  

Bon voilà, on a complétement oublié de fêter l'anniversaire de ce blog le 20 novembre ...

Alors aujourd'hui, 28 novembre 2006, à 18h31mn, nous vous invitons à fêter

les un an, une semaine, un jour et une heure

de ce blog !

Environ 570 articles, ... alors qu'on pensait avoir du mal à trouver l'inspiration*, mais écrire à deux c'est plus facile, et on touche à tout ... enfin à tout ce qui nous intéresse !

Plus de 54 100 visites et plus de 1 450 commentaires, je suis surprise qu'il y en ait eu autant !

Merci à vous tous et toutes d'être passés et de nous avoir parfois laissé un petit mot !

* : Moi, j'étais sûre que l'inspiration serait là, c'est pour ça que je l'ai poussée à se lancer :-)

Selon le calendrier, on est presque en, hiver, même si vendredi dernier, les températures flirtaient avec les 20° !

Et en hiver, rien de tel qu'un bon plat mijoté, qui embaume la maison ... 

Donc, vendredi dernier, même si la météo refusait de se prêter au jeu, j'ai préparé un pot au feu selon la recette traditionnelle familiale depuis au moins 4 générations (Marie, j'espère que tu perpétueras celle là !).

Il faut :

un morceau de plat-de-côtes de bœuf
un morceau de gîte avec un os à moelle 
un kilo de mélange de légumes pour pot au feu (Mr Carrefour en a de très bien)  et en plus,
3 poireaux
4 petits navets
600 g de carottes
1 branche de céleri
gros sel
1/2 pastille Chausson (pour la couleur)

Mettre la viande dans une marmite avec une bonne pincée de gros sel et recouvrir d'eau froide.
Faire bouillir le tout et enlever l'écume qui se forme. 

Baisser le feu et laisser mijoter deux bonnes heures ou plus à feu doux (petits bouillons) en rajoutant de l'eau si nécessaire (la viande doit toujours être recouverte).
Laisser reposer une nuit et dégraisser. (on peut sauter cette étape si on est pressé, mais c'est dommage !)
Le lendemain matin, refaire chauffer et ajouter les légumes épluchés (en enlevant du bouillon pour le réserver de côté, si votre marmite est trop petite !)
Laisser cuire 30 à 45 minutes à petits bouillons

Je sers le tout avec de la moutarde de Dijon, des cornichons et de la moutarde de Scanie (trouvée chez Ikea) : 

Je sers le bouillon avec des petites pâtes à potage (étoiles ou alphabets, quand Marie est là) ou avec du tapioca (je préfère !) ou en tant que base d'une soupe aux oignons et au fromage (mais je vous en parlerai une autre fois... )

Bon appétit ! 

 PS : je viens de mettre à jour la récap de toutes les recettes déjà publiées sur ce blog.
Pour que vous puissiez y acccéder facilement, elle figure en avant-dernière ligne du cadre 'Sites Préférés' de la colonne à gauche des articles